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LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

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La Roumanie, la Bulgarie et l’Allemagne... 429<br />

aux Balkans où les intentions de l’Allemagne se heurtaient violemment<br />

avec les tendances expansionnistes de l’entente 3 .<br />

l’Autriche-hongrie, la deuxième force comme importance dans la<br />

quadruple Alliance, avait certaines divergences avec l’Allemagne dans le<br />

problème de la Dobroudja. Vienne, et surtout Budapest, ne voulait pas la<br />

consolidation de la roumanie après la guerre, but poursuivi par Berlin.<br />

Celle-ci fut la cause de la résistance de la diplomatie austro-hongroise<br />

à la restitution à la roumanie de la Dobroudja du nord. D’autre part,<br />

l’Autriche-hongrie était totalement dépendante de l’Allemagne – au cas<br />

d’une défaite militaire, le démembrement de l’empire était imminent. Ce<br />

fut la raison pour laquelle la Double Monarchie ne s’est opposée réellement<br />

aux intentions allemandes dans le problème de la Dobroudja.<br />

le dernier état de la coalition, la turquie, a commencé, dès le mois de<br />

janvier 1917 à attirer l’attention, premièrement en Allemagne, ensuite aussi<br />

en Bulgarie, sur son attitude différente dans la question de la Dobroudja.<br />

Sur la base de la participation de son armée avec deux divisions dans les<br />

actions militaires contre la roumanie, la turquie a mis deux conditions<br />

à l’éventuelle cession de la Dobroudja septentrionale à la Bulgarie : 1) le<br />

chemin de fer Cernavoda-Constantza ne devait pas être donné à la Bulgarie<br />

puisqu’il était la seule liaison de son pays avec l’europe Centrale en dehors<br />

de la Bulgarie ; 2) pour recevoir la Dobroudja du nord, la Bulgarie devait<br />

accepter des concessions territoriales en faveur de la turquie sur la rive<br />

droite de Maritza pour avoir une sécurité meilleure de la ville d’Andrinople.<br />

quant à la politique de la Bulgarie, l’analyse des sources nous montre<br />

que le gouvernement de Vassil radoslavov et même le premier ministre<br />

ont évité une confrontation avec Berlin dans le problème de la Dobroudja.<br />

C’est ainsi, par exemple, que le 5 décembre 1917, le ministre allemand<br />

à Sofia, le Comte Alfred von oberndorf, a officiellement prié le chef<br />

du cabinet « de maîtriser l’agitation en Dobroudja » pour ne pas offrir<br />

un prétexte aux agitations contre le gouvernement socialiste à Berlin.<br />

radoslavov fut d’accord 4 . D’autre part, dès 1915, le tsar Ferdinand a<br />

déclaré qu’il ne voulait pas que la Bulgarie ait une frontière commune avec<br />

la russie, et en mai 1917, il avouait au ministre de l’Autriche-hongrie à<br />

Sofia, le Comte ottokar von Czernin, qu’il insistait que dans la Dobroudja<br />

septentrionale soit plus de troupes allemandes puisqu’il craignait pour son<br />

trône. le monarque a été conséquent dans ses positions, même pendant les<br />

négociations de Brest-litovsk.<br />

3 Istorija na Dobrudža. T. 4, pp. 222-223 (chapitre rédigé par Kosjo PENČiKoV).<br />

4 Balgarija v Parvata svetovvna vojna...t. II (cité par la suite BpSV II), nr. 279, pp.<br />

432-433.

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