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LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

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Témoignages sur l’Institut Roumain de Saranda – Albanie 191<br />

Iorga trace comme domaines de recherche pour l’institut la culture<br />

byzantine et le folklore. Voilà comment le profil de l’institut s’élargissait.<br />

l’activité scientifique du professeur D. Berciu dans le domaine<br />

de la recherche archéologique, son implication auprès de n. Iorga dans<br />

la construction et l’organisation de l’institut, ont été déterminants pour<br />

sa nominalisation comme chef de la mission archéologique roumaine<br />

d’Albanie, secrétaire et puis directeur délégué de l’Institut roumain. Bien<br />

que nommé Institut roumain d’études et recherches archéologiques, il sera<br />

connu comme l’Institut roumain d’Albanie de Santi quaranta ou Sarande.<br />

par le décret 2695 du 1 er août 1938, l’état roumain crée l’Institut roumain<br />

d’Albanie. le décret a 12 articles et précise le nom, le but, la direction,<br />

la mission archéologique, mais également celle de créer un musée et une<br />

bibliothèque. le règlement d’organisation et fonctionnement de l’Institut<br />

est créé par D. Berciu et avisé par n. Iorga et par le Ministre de l’éducation<br />

nationale. 27<br />

n. Iorga joue un rôle important dans l’activité de l’Institut car il lui<br />

imprime une orientation interdisciplinaire. la recherche archéologique a<br />

commencé en même temps avec la construction du bâtiment. elle a continué<br />

par la recherche linguistique, éthnographique, du folklore et de l’histoire.<br />

les recherches portaient aussi sur les communautés aroumaines 28 et sur la<br />

conservation de leur identité nationale. l’un des collaborateurs de l’Institut<br />

est ilie chiafăzezi 29 , le directeur d’une école albanaise de coriţa-corcea.<br />

Connaisseur du roumain, il contribue à la réalisation d’une bibliothèque<br />

à ce centre de culture de Sarande. Il traduit des textes littéraires roumains<br />

en albanais et connaît les manuscrits des monastères, des églises et des<br />

bibliothèques d’Albanie. chiafăzezi publie le contenu des manuscrits 30 qui<br />

présentent la vie des communautés aroumaines des Balkans, mais aussi<br />

un matériel intéressant sur les « Inscriptions des églises de Moscopole ».<br />

l’étude des églises, des inscriptions, des peintures a mis en évidence<br />

une influence culturelle venue du nord du Danube. Cette recherche est<br />

complétée par l’étude de l’art byzantin et du folklore. 31<br />

27 Monitorul Oficial, an CVI, nr.175 din 1 august 1938, 3564.<br />

28 pApAhAGI, pericle, Scriitori aromâni în secolul al XVIII-lea (Bucureşti,<br />

1909), p. 31-40 ; pApACoSteA, Victor, Civilizaţia românească şi civilizaţie balcanică<br />

(Bucureşti, 1983), p. 368-405.<br />

29 chiAFăZEZi, ilie M., « inscripţiile bisericilor Moscopolen. ce a fost Moscopole<br />

pentru români. urme de artă româneşti în Albania», Buletinul Comisiunii Monumentelor<br />

Istorice, XXi, 97 (Vălenii de Munte, 1938): 134-142.<br />

30 cArAGiu MArioţEANu, Matilda, Liturghier aromânesc (Bucureşti, 1962), p.<br />

9-10.<br />

31 chiAFăZEZi, i.M., op. cit., p. 142.

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