LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

368 ADRIAn GEORGE DUMITRU
une stèle de nikaia 53 raconte le récit des exploits et de la mort d’un
cavalier bithynien, dans un beau poème funéraire :
Fantassin, au premier rang, j’ai soutenu le choc de la cavalerie quand
nous combattîmes dans la plaine du Kouros ; après avoir abattu un
thrace en armes, puis un Mysien, je tombai valeureusement. Aussi
peut-on louer l’agile fils de Bioéris, le Bithynien Ménas, cet officier
d’élite [ …] Mais moi, qui près du courant du phrygios, combattais pour
ma patrie et mes illustres parents, la terre me reçut, glorieux […] 54
53 MenDel G., « Inscriptions de Bithynie », B.C.h., xxIV (1900), p. 380 sq. ;
KEil B., „Kovrou pevdion”, rev. Philol., XXVi (1902), pp. 257-262 ; BouchEleClerCq
A., Histoire des Séleucides, paris, vol. II, 1914, pp. 533 sq.; hIller Von
GAertrInGen F., Historische griechische Epigramme, Bonn, 1926, no. 91; pFuhl e.,
„Zwei Kriegerabmäler“, A.A. (1932), pp.2-7 (avec photo); PFuhl E., „Zum Grabstein
des Bithyners Menas“ A.A. (1933), pp. 751-4; roBert l., « notes d’épigraphie
hellénistique », B.C.h. lVII (1933), p. 490 n. 3 (remarquant la similarité de la graphie
d’un A à barre brisée avec celle des autres inscriptions contemporaines à la fin du règne
de lysimaque ); lAuney M., Recherches sur les armées hellénistiques, paris, t. II, 1950,
pp. 370, 434, 438, 448, 791, 806-7, 1211; peeK W., Griechische Versinschriften, Berlin
1955, no. 1965; SeIBert J., Das Zeitalter der Diadochen, Darmstadt, 1983, p. 166;
SAhIn S., Katalog der antiken Inschriften des Museums von Iznik, tt. I- II, (IK 9-10),
Bonn 1979- 1987, no. 751 ; CorSten th., Die Inschriften von Kios, (IK 29), Bonn 1985,
no. 98; hAMMonD n.G.l. & WAlBAnK F.W., A History of Macedonia, t.III, oxford
1988, p 241; lunD h.S., Lysimachus.A study in early hellenistic kingship, londres &
New York, 1992, pp. 206, 259; hANNEsTAd l., „‘This contributes in no small way
to one’s reputation’. the Bithynian Kings and Greek Culture” dans BIlDe p. & alii
(éds.), Aspects of Hellenistic Kingship, Aarhus, 1996, pp. 71 sq.; CArSAnA C., “le
Dirigenze citadine nello stato seleucidico”, Como 1996, p. 141, n. D2; MerKelBACh
rh. & StAuBer J., Steinepigramme aus dem griechischen Osten. Bd. II. Die NordKüste
Kleinasiens (Marmarameer und Pontos), München, 2001, pp. 170 sq.; CouIllouDle-DInAhet
M.-th., « les rituels funéraires en Asie Mineure et Syrie à l’époque
hellénistique» (jusqu’au milieu du I er siècle av. J.-C.) », dans proSt F. (éd.), L’Orient
méditerranéen de la mort d’Alexandre aux campagnes de Pompée. Cités et royaumes
à l’époque hellénistique. Actes du colloque international de la SOPHAU, Rennes, 4-6
avril 2003, rennes, 2003, p. 76 ; AVrAM A., Prosopographia Ponti Euxini Externa, à
paraître, no. 540.
54 la présente version française est reprise de lAuney M., Recherches sur les
armées hellénistiques, paris, t. II, 1950, p. 807. l’original grec donne :
pezovmaco~ d j iJppeiva~ ejn promavcoisin e[meina
oJppovte per Kouvrou mavrnam[ai ej]m pedivw/:
[q]rhvika de; propavroiqe ballw;n ejn teuvcesin a[[ma]
[Ka]i; Muso;n, megavla~ kavtqanon ajmf j ajreta`~:
[tw/`] ti~ ejpainhvseie qoo;n Biohvrio~ ui|a
Biquno;n Mhna`n, e[xocon hJgevmna. [ …]