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LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

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364 ADRIAn GEORGE DUMITRU<br />

trouvait dans l’Acra de Jérusalem, cela doit s’expliquer par ce qu’une unité<br />

des thraces y était détachée. C’est une belle et tentante hypothèse, mais<br />

un examen plus attentif de la pierre a apporté des nouvelles précisions, et<br />

une nouvelle lecture (reconsidérant le caractère divin du porteur du nom<br />

d’Ares, désormais vu comme un être humain et non comme un dieu), en<br />

commençant avec la remarque :<br />

the provenance is very doubtful; the inscription may not be from<br />

Jerusalem at all. ricl suggests that the document could have been a<br />

confession inscription, perhaps one of several inscribed on that same<br />

stone, with the opening words serving as a heading for this particular texts<br />

as in the epidaurian iamata. the story recorded here would involve one<br />

Ares, a flute player who led some soldiers to a sanctuary to participate<br />

in an oath taking ceremony. Ares tries to abuse the priests physically<br />

and was subsequently punished by the Gods. […] ricl identification<br />

of the document as a confession inscription is attractive. As such, the<br />

very personal nature of the text alongside its very miserable state of<br />

preservation seem to preclude a definitive restoration of the narrative<br />

it contains42 .<br />

en fin des comptes, on pourrait considérer Seron comme ayant une<br />

origine thrace, et nous savons qu’au moins un soldat (un cavalier) thrace<br />

se trouvait dans la Judée à l’époque de la révolte des Maccabées. Il est tout<br />

à fait possible d’en conclure qu’il y avait une unité des thraces – cette<br />

fois-ci- des cavaliers. pour ce qui est des autres conjectures (à savoir, s’il<br />

y avait aussi une unité des fantassins, des « semi-heavies » ou si ces unités<br />

étaient cantonnée à Iamnia ou dans l’Acra de Jérusalem, ou s’il s’agissait<br />

des descendants des colons militaires thraces, peut-être des mercenaires à<br />

l’origine, ou s’il s’agissait des mercenaires qu’on avait fait venir d’europe,<br />

etc.), il faudrait adopter la bonne devise des sceptiques et suspendre là<br />

notre jugement.<br />

II. Une colonie de soldats thraces en Perse<br />

un stratagème de polyen nous présente une histoire qui se passe en<br />

perse, à l’époque séleucide mais à une date qui reste à déterminer 43 :<br />

42 luPu E., lemma pour c.i.j.P. i1, no. 1, p. 40. Voir aussi ricl M., „A confession<br />

inscription from Jerusalem”, Studia Classica Israelica, xxV (2006), pp. 51-57.<br />

43 GutSChMID A. von, Geschichte Irans und seiner Nachbarländer von Alexander<br />

der Grosse bis zum Untergang der Arsaciden, Berlin 1888, pp. 27 sq.; nIeSe B.,<br />

Geschichte der griechischen und makedonischen Staaten seit der Schlacht bei Chaeroneea,

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