LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

592 ALEXAnDROS R.A. TZAMALIS
par contre les trésors trouvés dans les Balkans ont une nature différente :
ils sont composés exclusivement (ou presque) 16 des monnaies de Derrones,
qui en plus proviennent d’un nombre des coins assez limité et les monnaies
semblent peu usées. tout cela suggère que les pièces étaient enfuies peu
après avoir sorti de l’atelier. Ce qu’on peut imaginer ici est que les perses
avaient changé leurs habitudes : installés dans la région depuis plus que
trente ans, ils avaient tissés des relations avec les populations locales. Il est
assez certain qu’au moins quelques-unes des tribus avaient travaillé avec
les perses, et ici, dans les trésors de monnaies de Derrones trouvés dans les
Balkans, nous pouvons constater la preuve de cette collaboration.
Il faut, bien sur, admettre qu’il est curieux, quelle que soit l’explication
qu’on donne à l’existence de ces trésors, que nous trouvons des telles
trésors uniquement avec les monnaies de Derrones et non pas avec des
autres monnaies « thraco-Macédoniennes », ou des villes Grecques du
Sud ou du nord. néanmoins il semble incontestable qu’ils témoignent sur
la participation des tribus Balkaniques aux opérations militaires perses,
non seulement en contribuant du tribut, mais après un certain point, en
fournissant des contingents de soldats.
un autre exemple d’activité numismatique des tribus « thracomacédoniennes
» sont les monnaies des Bisaltes et celles de Getas, roi
des edoniennes. Ces monnaies sont de toute apparence un peu plus
tardives que celles de Derrones, et, comme il est évident des photos, dans
les cas de Bisaltes, étroitement liés aux monnaies d’Alexandre I. Cette
similarité étonnante entre les monnaies de Bisaltes et celles d’Alexandre I
provoque assez de confusion parmi des numismates qui essayent attribuer
des monnaies qui ne portent pas des légendes, mais aussi elle a provoque
diverses interprétations.
Sans approfondir sur la question, je crois que l’image des ces monnaies
renvoie à la source du métal et non pas à l’autorité émetteur. Cette idée a
été proposée par le professeur picard, et peut être appliqué dans un certain
nombre de cas des monnaies « thraco-macédoniennes » y compris, a mon
avis, dans le cas des Bisaltes et Alexandre I.
Si nous avons raison, ils restent deux hypothèses en ce qui concerne les
relations entre Alexandre et les Bisaltes : la première hypothèse veut que
les deux travaillent ensemble. Cela peut être à cause d’une alliance, ou – si
and Consequences », The 9 th Oxford Symposium on Coinage and Monetary History.
Coinage and Administration in the Athenian and Persian Empires, I.A. Carradice ed.
(BAr Int. Series 343), oxford 1987, 21-28.
16 Seul le trésor de Vranje, 2003 contient, parmi les 100–120 pièces, une seule pièce
d’Alexandre (du type raymond, op.cit, Groupe I). Il est le deuxième connue de ce type.