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LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

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306 nicolae-ŞerBan tanaŞoca<br />

roumaine visant la « renaissance » nationale des Aroumains, c’est à dire<br />

leur integration dans la communauté culturelle, sinon dans le corps civique<br />

de la nation roumaine. Après la dissolution de l’empire ottoman et « la<br />

sortie violente de l’indivision » de ses successeurs, les états nationaux<br />

balkaniques, la politique traditionnelle d’intervention de la roumanie dans<br />

la « question aroumaine » lui a valu des tensions et des moments de crise<br />

dans ses rapports avec la Grèce, la yougoslavie, la Bulgarie, l’Albanie,<br />

dont la population comprenait des minorités aroumaines compactes. À<br />

la différence de l’empire ottoman, la plupart de ces états, sans tenir les<br />

engagements formels passés entre eux et la roumanie à l’occasion de<br />

la signature du traité de paix de Bucarest (1913) et, contrairement aux<br />

principes concernant les minorités nationales qu’ils avaient formellement<br />

acceptés après la fin de la première Guerre Mondiale, entendaient assimiler<br />

complètement, parfois même par violence, brutalement, les Aroumains,<br />

qu’ils déclaraient totalement étrangers aux roumains. De plus, ils<br />

imputaient à tort à la politique balkanique de l’état roumain des tendances<br />

impérialistes et chauvines. À l’exception de la Grèce, qui a toujours toléré<br />

les écoles roumaines, sans pour autant reconnaître officiellement leurs<br />

diplômes, tous les autres états balkaniques ont pratiquement fermé les<br />

écoles et les églises roumaines destinées aux Aroumains. Dans l’intervalle<br />

entre les deux guerres mondiales la politique traditionnelle de l’état roumain<br />

visant la sauvegarde de l’identité ethnique, linguistique et culturelle des<br />

Aroumains semblait totalement dépourvue d’efficacité. la plupart des<br />

diplomates roumains estimaient même qu’elle était vouée à l’échec 1 .<br />

La « question aroumaine » dans le rapport d’Emil Oprişanu sur la<br />

situation des Roumains restés en dehors des frontières de l’État<br />

national<br />

la dernière prise de position de la diplomatie roumaine sur la « question<br />

aroumaine » avant l’instauration du totalitarisme communiste dans le pays<br />

1 pour l’histoire de la « question aroumaine », v. peyFuSS, Max Demeter, Die<br />

Aromunisch Frage, Ihre entwicklung von den ursprüngen bis zum Frieden von Bukarest<br />

(1913) unde die haltung österreich-ungarns, hermann Böhlaus nachf., Wien-Köln-Graz,<br />

1974 („Wiener Archiv für Geschichte des slawentums und osteuropas, Veröffentlichungen<br />

des Instituts für osteuropäische Geschichte und Südostforschung der universität Wien,<br />

Viii”) (= chestiunea aromânească, traducere în limba română, autorizată de autor, de N.s.<br />

TANAŞocA, 1994, Editura Enciclopedică, Bucureşti). Pour le point de vue des hommes<br />

politiques et des historiens grecs contemporains, v. surtout : ΝΙΚΟΛΑΙΔΟΥ, Ελευθερίας,<br />

Η Ρουμανική προπαγάνδα στό βιλαέτι Ιωαννίνων καί στά Βλαχόφωνα χώρια τής Πίνδου,<br />

τ. Α ´ (μέσα 19 αι. – 1900), ioannina, 1995.

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