23.06.2013 Views

LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

La musique religieuse dans l’œuvre de Dimitrie cantemir 113<br />

– Taxîm (Introduction), pièce instrumentale interprétée à ney –<br />

Méditation ;<br />

– Peşrev (prélude), pièce instrumentale interprétée en groupe –<br />

promenade en cercle ;<br />

– Selam (Salutations – I, II, III, IV), le rituel proprement dit de danse et<br />

musique vocale et instrumentale – pirouettes ;<br />

– Son peşrev (dernier peşrev) pièce instrumentale interprétée par un<br />

groupe – pirouettes ;<br />

– Yuruk semâ’î (Danse vite) accompagnée par un group instrumental –<br />

pirouettes ;<br />

– Son taxîm (Solo final) pièce instrumentale interprétée au ney ou au<br />

tambur – Fin des pirouettes et moment de relâchement 6 .<br />

les psaumes sont exécutes sur les textes du poème Masnavî – Les<br />

chants mystiques de el rumi. une partie des séquences se retrouvent dans<br />

les descriptions de Dimitrie Cantemir :<br />

Ils se rassemblent tous, les derviches de ce monastère-là et tout le peuple ;<br />

le cheik commence par un discours, dans lequel il parle beaucoup des<br />

textes théologiques et finit toujours par une morale. Après le discours<br />

(qui dure jusqu’au temps des prières de midi), le muezzin, c’est-à-dire<br />

le chanteur, interprète avec une voix pure et douce la confession de la<br />

foi et puis, on continue par des prières habituelles. À la fin, on chante<br />

le na’t, en rendant gloire et louange au prophète et au fondateur de la<br />

religion. quand ce chant des louanges cesse, commence la musique du<br />

ney (évoqué plus haut), du sade nahare (un simple tambour qui imprime<br />

le rythme aux chanteurs), le son de tout autre instrument étant interdit.<br />

Ainsi, après le chant du prélude nomme taxîm suit le Fase, c’est-à-dire<br />

le chant. quand ce chant finit, commence le chant nommé Semaia, le<br />

chant divin, dont le nom évoque son propre rythme. le premier acte de<br />

cette partie (Semaia), les derviches immobiles, avec la figure morose<br />

et la tête courbée vers la poitrine, écoutent avec piété les louanges et<br />

les sons de la musique. Ils se lèvent brusquement comme piqués d’une<br />

aiguille pointue, et en approchant leurs mains de leur tête de différentes<br />

manières, avancent en rond et commencent à tourner. pendant ces<br />

tournoiements qui durent une ou parfois deux heures, dans les accords<br />

6 Cf. Turkey I – Music of the Mevlevi, UNESCO Collection, A Musical Anthology<br />

of the Orient, Edited for the International Music Council by the International Institute<br />

for Comparative Music Studies and Documentation, General editor : Alain DAnIelou,<br />

recording and Commentary by Bernard MAuGuIn, Barenreiter-Musicaphon BM<br />

30 l 2019 apud Dimitrie Cantemir şi muzica orientală, dans tiberiu AlexAnDru,<br />

Folcloristică. Organologie. Muzicologie. Studii, Bucureşti, Ed. Muzicală, 1980, p. 237.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!