Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

1536 [MARTINBUCER] AGUILLAUME FAREL, [A GENÈVE], 149
locus aliquis mihi non inhonestas, nec inutilis, pato, reipubticae.
Cnm autem à contionibns esse non possem, nunc quidem, nolui
praecladere aliis eam occasionem.
Quod mandasti ut adessem in coëmendo fratribus istis eram
paratus omnia facere verùm nemo venit ad me. Etiam ad prandium
vocaram, verùm non comparuere. Gaudeamaliquid tibi gratificari,atqui
Dominusnovit voluntates nostras. Ta vale, charissime,
et Christum Dominum nostrom pro [me] sedulô interpellato. Basileae.
SimonGrtoeus tuas.
(Inscriptio :) D. GnlielmoFarello, amico et fratri suo chariss.
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[martin BUCER•] à Guillaume Farel, [à Genève].
(De Strasbourg, vers la fin de 1536 *?)
Inédite. Autographe. Bibliothèque des pasteurs de Neuchâtel.
Sommaibe. Les lettres que nons avons remises aux frères ont dû vous apprendre que
leur cause n'est pas encore gagnée. Le Seigneur nous permettra-t-il d'intercéder
pour eux avec plus de succès? Les préparatifs de nos adhérents se font partout,
il est vrai, avec la promptitude et l'activité qu'inspire la joie dn cœur. Malgré cela,
notre ingratitude envers le Seigneur n'est pas moinsgrande. Redoublonsles exhortations
et les prières, afin qu'on ne mette plus en doute la puissance de Christ et de
son évangile. Que le Seigneur bénisse les efforta que vous faites dans cette direction
et vos exhortations à la vraie concorde!
S. D. Fratres et literaequas illis dedimus jam docuerunt vos, ut
Dominus bene institutam illorum causam Q. bene institutaeillorum
causas]nondum voluerit dare profectum 8.Quisautem scit an Do-
6 Voyezla note 3.
La lettre ne porte pu de signature,maiselle estcertainementde
la mainde Bucer.
Voyezles notes3 et 4.
8 D'après les détails qui suivent,on peut croire qu'il s'agissait des