Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

200 LE CONSEIL DE BERNE AU CONSEIL DOLANDERON. 1537
Postremô, Gailorwn quidam, in ditione noviter occupata, suspecti
sunt nobu haud rectè de Christo personarumque Trinitate sentire
quam ob caussam Calvinus, Bernam veniens, obnixè pétait, ut Synodus
cogeretur, quod abnegatum est homini usque post paschatis9.
Vide quantum negotii nobis facturi sint Galli illi superstition,
ne dicam seditiosi. 10.Haec sunt quas tibi in praesentiarum, charissime
mi Bnllingere, nota volui. Bernae, vm Martii i537.
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MEGANDER
totus tuus.
LE CONSEILDE BERNE au Conseil du Landeron
De Berne, 14 mars 1537.
Inédite. Minute originale. Archives de Berne.
SOMMAIEE. Berneexhorteles magistratsdu Landeronà embrasserl'Évangileet à
«délaisserles traditionshumaines.»
Nobles, discrects Seigneurs et chiers voisins! Le desyr qu'est en
nous cueurs d'avancer la gloire de Dieu éternel et de son filz,
Confliktedes Zwinglianismus,Latherthums und Calvinismusin der BernischenLandeskirche.
Bern, 1842,S. 112-116.Ces Jeux derniers auteurs
ont suivi Kirchhofer (op. cit. I, 224) et placé inexactement à Lausanne
la discussion susdite, telle qu'elle est racontée par Calvin.
8 Cette accusation était le fait de Caroli(Voy. N" 610, 611. Defensio
Gallasu, p. 33). Elle fut facilementaccueillieà Berne, parce qu'on
savait que ClaudetPAhod répandait dans le Chablais ses doctrines antitrinitaires
(N°615, n. 3). Mais les ministresbernois ne tardèrent pas à reconnaîtreque
Farel, Calvinet plusieurs de leurs collèguesavaient été injustementaccusésd'arianisme
(Voy. la lettre de Megander du 22 mai 1637).
9 C'est-à-dire, après le 1" avril.
10 Pierre Kunto, pasteur de Berne, disait de même dans sa lettre à
Myconius du 22 juin 1538: «Non interquiescent capita ista unquam»
(Voy. Kirchhofer. Farels Leben, I, 250).
1 Voyez, sur le Landeron, le N° 339, notes 2, 5, et le Chroniqueurde
L. Vuiliemin, p. 295.