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Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

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DE ZURICH, ETC. 317<br />

cùm nibil tale suspicaremur. Literas non ita pri<strong>de</strong>m publicas Senatus<br />

Argentoratensis et Basiliensis obtimteramas s, quibus omnium<br />

qui nunc [I. tanc] per GalHas in vinculis tenebantur, salus et<br />

incolumitas commendabator Comiti Guittebno Ille a Bege impetrasse<br />

dicebatnr, nt solverentur omnes 5. In hac spe securi acquiescebamus,<br />

dum renuncîatum nobis fait, ignem illicsvehementer<br />

flagrare. Duo combmti fuerunt1, <strong>de</strong> quorum morte ab ipso spec-<br />

fraire <strong><strong>de</strong>s</strong> Augustins, a presché ceste caresme. et a nory <strong>les</strong> habitans<br />

<strong>de</strong> la ville pabtilo cariiatis et bonne doctrine évangéliquejusques à la<br />

veille <strong>de</strong> Pasques, auquel jour, sur le soir, a esté constitué prisonier par<br />

quelque huissier <strong>de</strong> Tholoze, et l'on ne scet à quelz fins est détenu au<br />

chasteau du roy, dont le dit beau père pourra avoir afaire d'argent<br />

pour soy ai<strong>de</strong>r. en ses nécessités [<strong>les</strong> consuls <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt si] la ville<br />

luy doit bailler. ses gaiges ordinares, qui sont <strong>de</strong> douzelivres tant<br />

seullement, ou si la ville luy donnera davantaige. attendu la bonne<br />

doctrine évangéliquequ'il a presché au peuble. Requérant MM. <strong>les</strong><br />

Conseillers que, sur ce, ils dissent leurs opinions. » « Ces opinions.<br />

(ajoute l'historien) sont toutes <strong>dans</strong> le sens du frère Augustin, avec une<br />

nuance d'irritation contre <strong>les</strong> accusateurs, et le prédicateur du carême et<br />

sa doctrine reçoivent l'approbation et l'appui du Conseil » (Discourssur<br />

<strong>les</strong> origines <strong>de</strong> la Réfonnation à Nimes, 1869, p. 11, 14, 15).<br />

Pour affirmer que le susdit Augustin était réellement c un prédicateur<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> idées nouvel<strong>les</strong>, » il faudrait d'abord, ce nous semble, connaître la<br />

cause <strong>de</strong> son emprisonnementet l'issue <strong>de</strong> son procès. « L'approbation »<br />

donnée par <strong>les</strong> magistrats nlmois à la doctrine <strong>de</strong> ce religieux ne peut<br />

pas, en tout cas, être interprétée comme une adhésion à la Réforme,<br />

puisque ces mêmes magistrats, cinq ans plus tard, se plaignaient <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

< gran<strong><strong>de</strong>s</strong> erreurs pullulant contre la foi catholique » (Voyezla note 8).<br />

8 Nous ne possédonspas le texte <strong>de</strong> ces lettres adressées au comte<br />

Guillaumepar <strong>les</strong> magistrats <strong>de</strong> Strasbourg et <strong>de</strong> Baie. El<strong>les</strong> furent probablement<br />

écrites en août 1537et remises à leur <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataire par Gauchier<br />

Farel (Voy. N° 668, renv. <strong>de</strong> n. 5, et note 6).<br />

D'après le traducteur anglais <strong><strong>de</strong>s</strong> Lettres <strong>de</strong> Calvin (édit. d'Edimbourg,<br />

1855, 1, 34), le personnage qui est ici mentionné serait Qu&lawne<br />

du Bellay, seigneur <strong>de</strong> Langey. Oril est certain qu'il n'a jamais porté le<br />

titre <strong>de</strong> emie, par la raison toute simple que sa seigneurie<strong>de</strong> Langey ne<br />

fut pas érigée en comté. H s'agit ici du comte Guillaume<strong>de</strong> Furstemberg<br />

(Voy.<strong>les</strong> No

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