Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

4538 RIGOLASZURKINDEK AJEANCALSDf, X GENEVf. Wî
wi..wwéid vivacitéavec lsm~eltn,A.n8
laquelle
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jqea>ôencitojeiis recommandent aux Genevois r
l'adoptionf-deg
-cérémoniesbernoises. H me semble que nous ne mettons pas autant de soin &déve:
lopper autour de noas la moralité et la piété, qu'4 imposer les «iaïseries sa moyen
desquellesnous nous abusons. Je sois très-surpris qu'on vouspresse tellement àpropos
de formes qui ne sont pas les mêmes &Berne qu'à ZuriM; et cependant nous
reconnaissonsvolontiers que ces différences sont peu importantes. Mais c'est ainsi
que les innocents sont exposés patir des passions et des caprices d'autrni.
Le Seigneur nous a délivrés de toute crainte, car si nos cœurs sont remplis des
choses célestes, nous n'avons plus rien dredouter de l'ignorance et de l'orgueil des
hommes. Point de nouvelles & vous communiquer je ne saurais, en effet, donner
cenom aux rumeurs qui agitent momentanément la fonte.
Accepilitteras tuas et librum Calvinesuavissime, libentius ac
majore cnm voluptate te accepteras, si quando dignus visas fuero
quem invisas, quod quidem brevi fore spero ut facias. Nttncius
librorom -pretium indicare non potuit, ut optaram; sed coràm tecum
de hoc agam. Deflagiïationenostrorum in consentit cœremoniarum
nostrarum scis ipse quod sentiam, nempe, mihi videri,
nos non esse tam sollicitos in excolenda vitae integiitate, pnritate
et innocentia, non exigere tam arduis votis ac minis ad linquendum
(?) Dei contemptum quàm [ad]nostras ineptias qnibns frustra
nobis blandimur. Mrorque ego supramodum vostantopere premi
cum Tigurini sedentes Domini cœnam, son ut nos euntes, célèbrent:
illi ad salutandam Mariam virginem cymbalornm pulsu invitent,
nos non. Taceo festorum observationem,in qua plerique ab
illis cBssentimus,neque inviti confitemur in his parum esse aut
nihil discriminis
tuée au pied du Jnra, à 2 lieuesN.-O.de Nyon,avait été séculariséeen
1537.Âmêde Gingins,le dernier abbé, y était mort au mois de juin,
mêmeannée,aprèsavoiracceptéla Réforme^Les Bernoisy installèrent
ensuiteun intendantquiportale titre de gouverneurondebaillideBon*
mont.
C'était peut-êtrele Caièekimelatin deCalvin,quivenaitde paraître
sousletitre suivant «Catechisraus,siveChriatianaeReligion»ïnstitntio,
communionsrenateenuper in EvangelioGenevensisEcclesi» soffragus
receptaet vulgariquidemprinsidiomate,nunc veroLatineetiamque de
Fidei illius synceritate passimaliis etiam Ecclestfeconstet, in lucem
édita.loanneCalvinoautore.Basile», anno mdxxxvhu» Petit in-8»de
78 pages.Onlit sur la dernier» «Basile, in officmaRobertiWintert
anno x. ». zxzvm. MenseMartio.» VoyezCalviniOpera, édition de
Brunswick,t. V, Prolegomena,p. xu, xut*
*•• ToyesleN«»694.
MM.de Bernereconnurenteux-mêmes,peu de temps aprèf, que