Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

396 SIMONGRYNiEnS k JEANCALTDî, A~GENÈVE. 1537
je avons p. avois] prins ou empourté, mesme pour ma nécessité,
la valleur d'ung denier, que je n'en voulcissebien retourner troys.
Combien que je me tiens si bien assenré de vous, Messieurs, que
quand je neusse-Q.j'eusse] pourté quelque chose pour ma nécessité,
en bien poyant, n'eussiés pas esté marris laquelle chose n'ay
voullu fayre, crégnant ce qu'il n'est [I. ce qui m'est] advenu. Car
on ne peult aller si droictement, que encores n'y aye tousjourt des
calompniateurs, et principalement contre noz aultres. Vous priant
aussi, Messieurs, m'avoir pour excusé, si à mon despartement
n'eust loysir vous remettre la clef de la mayson. Car je y pencés
retourner incontinent, pour la vous rendre et remercier le bien et
l'honneur qui vous a pieu moy faire. Ne pouvant retourner si
briefvement, en avés [1.j'en avois] escript au sire AmyéBandièreT,
pour vous fayre rendre la clef. Priant Nostre Seigneur vous donner
sa grâce, et si vous pouvés p. pouvois] faire quelque service,
Messieurs, je suys tousjourt, si vous plaist, vostre humble servite[u]r.
De Thonon, ce Il de novembre 1537.
Vostre obéissant serviteur,
Anthoine Fromment.
(Suscription:) A Messieursles Sindicques et Conseil de Genève,
mes très-honnorés et manificquesSeigneurs.
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SMONgrykeus à Jean Calvin,à Genève.
De Bâle, (vers le 4 décembre1537').
Inédite. Autographe. Bibl. Pùbl. de Genève. Vol. n° If 3.
SoMMAUtB. Puisque vou le demandes, je vous donnerai quelques détails sut damort
d» notre ami Boehefort. Il était allô se promener,conduit par un traitée qui Ini
Le conseiller d'État Ami Bandière, qui avait été syndic en 1685»
1 7oyez, pour la détenmnatioade la dater les notea 2, 7, 11» <
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