Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

228 JEANCALVINAPIERREVIRET,ALAUSANNE. 153T
onere pressis.De tribus Ais nihil adhucscrïbere vaieo, cumGaudium
adhuc non convenerint. Vale, salutatis omnibus. Joannez
meus, qui augescit dietim, ac reliqui omnes te salutant. Tononiir
20 Aprilis 1537.
Tuas Christoforus Libertetus.
(Inscriptio:) Chariss. fratri GulielmoFarello. Genevae.-
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JEAN calvin à Pierre Viret, à Lausanne.
De Genève, 23 avril (1537).
Inédite. Autographe. Bibl. Publ. de Geaève. Vol. n° i06.
Sommaire. Je n'avais rien de particulier à vous dire présentement, et c'est pour déférer
an désir de Farel que je vous écris; il est donc probable que ma lettre sera unerépétition
de la sienne.Commenous avons appris que le frère qui était prisonnier d
Besançon a été mis en liberté, et que l'évique, indigné, est sorti de la ville, l'occasion
de nous glisser dans la place nous a paru s'offrir d'elle-même. Un personnage
natif du pays de Langre8, et qui était bien qualifiépour cette entreprise, a refusé de
s'en charger.Nousnous sommesdonc adressés à Jean de Tournay, dans la pensée que
Froment le remplacerait à Aiylt,; il feindra un voyagede quelques jours &Genève*
pour visiter des amis de France, et pendant cetemps il ira examiner si la moisson
est mure [à Besançon).
Pressez la convocationdu synode et veillez Ace que tous les nôtres soient prêts.
et bien*unis.n faut que, soit en présentant notre confession[sur la Trinité], soit en
discutant, nous soyonstous parfaitement d'accord.
Michaulx a quitté Genève,et, malgré nos protestations, il s'est installé pasteur
&Aubonne, de sa propre autorité. Que deviendra notre ministère, si une pareille
audace reste impunie? Votreretour me semble absolument nécessaire, si uous voulons
soulager Farel, qui est accablé de dégoûts. M*de Haubnont projette un
voyage en France; renvoyez-nous donc le vêtement et les livres qu'ou avait transportés
i Lausanne.
Ut nulla mihi scribendi materia se in praesensofferre videbatar,.
ita scribere minime institaeram, nisi Farello secùs visum esseL
Ergo ejus postulation! ut satisfacerem, potiùs quàm quôd necessa-