Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

ADDITIONS ET CORRECTIONS
Page 6, ligne 7 en remontant,
juillet.
au lien de le 15 juillet, lisez le 16
P. 32, ligne 10 du texte. L'original porte quas processiones et non quos.
P. 51, ajoutez à la note 5 Dans la crainte que cette appréciation ne
rende pas exactement le sens du document auquel elle se rapporte,
croyons devoir publier le texte même de celui-ci.
nous
c Nous l'Advoyer, petit et grand Conseil de Berne faysons sçavoir à
tous et confessons par ces présentes, comme ainsy soit que, après la sommation
envoyée à ceulx de Thonon et des Alinges par nous capitaines,
lieutenants, banderets et conducteurs de nostre armée, iceulx soy soyent
renduz à nous et faict fidélité, homage et sèrement d'obéissance par leur
ambassadeurs envoyé à Sainct-JuUien le x de février pass' et, sur ce nous
dits capitaines, lieutenants, banderets et conducteurs les [aient] acceptés
et leurs [aient] accordé les chapitres et articles suivants Premièrement,
que touchant la foy Hz ne les vouloint constraindre, ne leur donner prédicant
oultre leur vouloir, on [1. ou] consentementdu Conseil, on la pluspart
d'icélluy; toutteffoys que aussy y ne punissent, molestassent personne que
vouldroit parler de la Paiolle de Dieuz. En quel entier nous les eussient
laisséz, sy de eulx-mesmes n'eussent changé propost; mais, à cause que
entre eulx ilz ont faict en cestuy endroit une aultre déclaration et conclusion,
assavoir, que ung chescung deust avoir son libère arbitre et chois
d'aller au prêche on [l. ou] à la messe, et nous commis que alheurs P.
alors] estoint az Thonon ont faict sur ce une ordonancex et mise par escript
et publiée, datée xv d'apvril passé, voulons, entendons et commandons
que icelle ordonance soit observée.
En après, leur avons promis de les laisser en leurs bonnes constumes,
us, libertés et franchises. Tiercement, leur avons, oultroyé que puissent
percepvoir et user leurs revenir et émoluments apertenant à la ville,
comme jusque îcy ont accoustumé et usez, et de les employer au prouffit
de la dite ville. Et pource que leurs ambassadeurs, ces jours passés, nous
ont prié de leurs donné tie ce lectres et seaulx, leurs avons oultroyé ices-