Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

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GUILLAUME FAREL A CHRISTOPHE FABRI, A GENÈVE. 1536
cum horu~n'non sit consulere. Quod si possent, quid facerent,
cum domi negligant omnia? Nec opus ut referam; hic abondé
nalTabitomnia.
Non sine periculo hic agimus. Panim aut nihil fructus experimur.
Hodie parati erant non pauci armati in nos insm'gere, cum
tale nihil vereremar. Sed aliud non accidit. Misera quam detineri
jusserat Prœfectus soluta fuit per judices, velut amens. Quid sperem,
nescio. Interea luctor, victoriam non dabito apud Christnm
futuram. Yale, rèrumque omnium nos admone, et quod magis cedet
in aedificationem,ciun fratribus vide. Spero Sonerium brevi
venturnin ad vos 10;videte quod est optimum. Vale,salutatis omnibus,
ne singulos scribam. Salutant te pii omnes. Tononü, altera
Maii1536.
Tu us FARELLUS.
(Imcriptio:) Christophoro suo. Geneva?.
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GUILLAUMEFAREL à Christophe Fabri, à Genève.
De Thonon, 5 mai 1536.
Inédite. Autographe. Bibliothèque ''es pasteurs de Neuchàtel.
Sommaire. Noire principal est parti hier pour Genève; vous me direz ce qu'il obtiendra
des magistrats. Nous vivons toujours ici dans les tempêtes, et il me semble parfois
que je travaille absolument en vain. Je voudrais que Vtret pût me seconder:
mais il n'est que trop nécessaire à Lausanne. Les fureurs des prêtres ne laissent
pas de m'émouvoir, moi qui suis d'ailleurs assez bouillant. Hier, l'an d'eux m'envoyait
[promener] a" Vigi; il disait que ses confrères sont au fait de toutes nos entreprises,
et unanimes dans leur opposition; que jusqu'à présent je ne saurais pas
indiquer un seul sectateur fervent de l'Évangile, etc. Veillez a ce que la Genevois
abolissent partout la mette.
S. Ludimagister, qui solus hic suam testabatur fidem,heri ad
9 Allusionaux Bernois.
10 Sauniern'était pas encorede retour le 1ermai,car cejour-là le
Conseilde Genèvereçut de lui unelettre relativeà l'affairedescapitaines
neuchatelois(N°552).