Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

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GASPARD MEGANDERA BDLUNGER ET A LÉON JUDE, A ZURICH. 1537
utrinque graeca interpretabitur s. Caeterùm ministri nohtri linguœ
gatticœ, multis in locis, concionibus Burgundiones salutant, quos
speramns Deum suo spiritn brevi invisurum T. Bene valete, charissimi
mei fratres. Beraae, 15 Januarii, anno 37.
Megand.[er]
vester totus.
(Inscrïptio :) D. Heinrico Bullingero ac Leoni Judœ, Tigurinas
Ecclesiae praefectis, fratribus suis in Domino charissimis.
vignon et d'Œcolampade fournissent un spécimen de ce genre de leçons,
qu'on appelait volontiers des enarrationes. Pierre Viret pouvait en donner
de pareilles sur les Évangiles et les Épîtres. Mais Pierre Caroli, s'il
faut en croire le témoignage suivant de Calvin, n'était guère capable
d'expliquer l'Ancien Testament d'après le texte original c Jactat se
[Carolus] Munstero, per octo menses, assiduam operam dedisse in discenda
lingua Hebraica, ut persuadeat ejus linguse se esse peritum, quam
olim in Gallia discere meditatus, non ultra alphabetum perrexit, cum
tamen in eu studio très menses elaborasset. Itaque Basileœ sapientior fuit
quàm prse se ferat. Noluit enim operam et tempus perdere, quia cum
paucis diebus tentasset, mox destitit. » (ProG. Farello et collegis ejus,
adversus Caroli calumnias Defensio N. Gallasii. (Genevae)1545, p. 28, à
comparer avec le N° 533, n. 6.)
9 Si nous comprenons bien ce que dit Megander, il résulterait de ce
passage, que, dans chaque leçon, le principal de rÉcole devait donner
l'explication grammaticale du texte grec (soit de la version des Septante,
soit du Nouveau Testament) qui était ensuite l'objet de l'exposition théologique
de Caroli ou de Viret.
7
Voyez les lettres de Neuchàtel à Berne du 29 janvier et du 12 février
(N°« 605, 609), la note 1 du N° 613, la lettre de Calvin du 23 avril (No
628), et celle de Le Coq du 19 juillet (N° 643, renvoi de note 8).