Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

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CLAUSSEQUIN D'ACE A SA MÈRE ET A SA A METZ. 152S
155a
CLAUSSEQUINd'aix à sa mère et à sa sœur, à Metz.
De Thionville, 17 août 1525.
Inédite. Copie dans les manuscrits de Paul Ferry. Btbl. de Metz.
Histoire séculaire de la ville de Metz, tome H, § 123. Communiquée
par M.Ernest Chavannes.
Sommaire. Claussequin d'Air demandedes livres, ponr les communiquer aux prêtres
de Thionville, « qui sont tous en bon train. » II craint de se rendre à Metz, &cause
des mauvaises nouvelles qu'on reçoit tons les jours.
Matrès-chière sueur et ma très-chière mère, tant cordialement
comme je puis me recommande à vous, en vous priant, ma chière
sueur, qu'il vous plaise m'envoyer les livres que vous sçavez et
principalementceulx en latin et, tonte et quantes fois qu'il vous
plaira, je les vous renvoyeray et vous en rendray bon compte, s'il
plait à mon créateur. En ce faisant me ferez plaisir et serez participant
du fruict qu'ils porteront. Car c'est pour monslrer à nos
prestres, lesquelssont tous en bon train, fort que [1. excepté]nostre
curé, lequelne puelt abandonner ses offrandes, commefont beaucop
d'auttres.
Au surplus, ma chière sueur et chière mère, je vous eussevoulentiers
visité, mais je n'ose pour les estranges nouvelles que nous
oyonstous les jours pourquoy vous prie que me tenés pour ex-
1 II n'existepas d'indicessuffisantspour identifierClaussequinSAix
avecle chevalierNicolasd'Etch, appelé aussiDex et en latin Aquensw
(Voy.l'Index dut. ni). Maison peut supposerqu'ils étaient parents.
Paul Ferry a, du moins,écrit la note suivante sur sa copie de la premièrelettre
de Hannonvilleà Claussequin c J'ai quelquesmémoiresde
cettefamillecPAix.»
Allusionau supplicede Jean le Clerc(samedi29 juillet 1525),et à
l'édit quiavait été publiéà Metsle 5 août suivant.Les Chroniquesmes-