25.06.2013 Views

Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

1537 ANTOINEPROMENTAUCONSEILDEGENÈVE. 325<br />

Dieu, qui p. qu'ils] soyentbien si hardis <strong>de</strong> m'avoir ausé diffamer,<br />

en grand escandale<strong>de</strong> la Parolle <strong>de</strong> Dieu,jusques en ceste ville "<strong>de</strong><br />

Thonon, disant que je ay prins et empourté fcy <strong>les</strong> biens meub<strong>les</strong>,<br />

voyre jusques es sarrames <strong><strong>de</strong>s</strong> portes <strong>de</strong> la mayson <strong>de</strong> Pierre Maàoussonl,<br />

ont [1.où] je me tenés. Vouspriant, Messier~*s'il est<br />

vostre playsir vous informer pius amplement, envers Jeun <strong>de</strong> ta<br />

Montaigne et Clau<strong>de</strong>GriUm <strong>de</strong> ceulx qui m'ont ainsi meschamment<br />

accusé; moy fériés playsir, afin que le cas et escandalle n'ale<br />

plus avant; car flz ne m'ont voulla <strong><strong>de</strong>s</strong>clarer quelz ilz sont. Et si<br />

est ainsi comme Hz m'ont faulcement calomnyé, qu'il vous playse<br />

fayre bonne justice <strong>de</strong> moy. Car je me soubmetz pleynement à<br />

vous. Aussi qu'il vous playse ne laysser ainsi blasmer FÉvangilte,<br />

ne vous serviteurs qui le portent, par vous subjectz, mais leur remonstrer,<br />

ainsi que vostre omce porte. Car je vous veulxbien dire<br />

que on m'a accusé à tort et sans cause. Bien est vray que je avoys<br />

faict fayre une sarraille à mon estu<strong>de</strong>, et une aultre à la porte davant,<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> ay reprins et appourté comme miennes. Aussi le<br />

sarraillon <strong>de</strong> la Fusterie » a encores celle du granier. Je n'eus pas<br />

le loysir la luy fayre remectre, pençant aussi <strong>de</strong> retourner embrif<br />

[I.en brief], pour disposer <strong>de</strong> tout<br />

Touchant le mesnaige et meuble <strong>de</strong> la mayson que suys accusé,<br />

vous l'avyés <strong><strong>de</strong>s</strong>jà baillé à Sonier5, quand je y suys entré. Ce que<br />

je y ay trouvé <strong>de</strong><strong>dans</strong> l'inventoyre n'est pas perdu. Jehan Monnier Il<br />

l'a pour escript <strong>de</strong> ma main, lequel Monniery a encores ung buffect<br />

<strong>de</strong> noyer qui luy appertient, et le m'avoit preste, et luy avoys<br />

baillé la clefz pour le reprendre; mais on ne le luy veult rendre,<br />

comme il m'a mandé. Parquoy, Messieurs, ceulx-là qui m'ont accusé<br />

<strong>de</strong> larrecin, je vous prie qu'ilz le monstrent, sans moy espargner<br />

en rien, pour l'honneur <strong>de</strong> Dieu. Car je serés bien marry, si<br />

1 Pierre Màlboswn,l'un <strong><strong>de</strong>s</strong> partisans du duc <strong>de</strong> Savoie,fat. condamnéà<br />

mortpar contumace,le 13juillet 1535,et sesbiensfurentcon<br />

fisqués(Voy.Froment.Actes et Gestes.Extraits <strong><strong>de</strong>s</strong> Begistres <strong>de</strong> Genève,p.<br />

")-<br />

Jean da la Montagne,apothicaireà Genèveet membredu Conseil<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> Deux-Cents(N">395,note 14).Clau<strong>de</strong>GriUonestun personnagenuigmfiant*<br />

C'est-à-dire,le serrurier<strong>de</strong>meurantà la Fusterie,l'une <strong><strong>de</strong>s</strong> places<br />

<strong>de</strong> la vQfe.<strong>de</strong> Genève.<br />

Fromentavait quittéGenèvevente 22 septembre(N«65»,n->4).<br />

AntoineSaunier,recteur du collège <strong>de</strong> Geiiève.<br />

s Peut-être le JemMbymer mentionnéplus haut(N»647,iï.7>.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!