Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

1.538 LACLASSEDELAUSANNE
[AUCONSEILDE BERNE].
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Reliqua quaesingnli in ecclesüs su» commissis fldei desyderant,
suo dicentur loco Is.
Acta Synodi Lausannensis 4 Apritis ÎS38
Fratres omnes qui ad Lausannensem Synodum convenerunt,
communibus suffrages ac unaoûni consensu admiserunt probamntque
ceremoniaset ritus Bernensis ecclesiœ, quae nobis in Synodo
sunt proposita ts nempe, baptisare ad lapidem,sive baptisterium,
uti panibus asymis in Cœna Domini, hac tamen Iege, ut ad
nullam certam panum formam adigantur Is,sed qui frangi possint,
et constituantur qui tales panes suppeditent et curent conficiendos.
Neque magis abhorrent à diebusfestis"; hoc solùm obnixè rogant,
tlt MagnificisDominis placeat remittere nimis exactam istarn quorundam
prœfectorwn severitatem si qui aiioqui viri boni et de
causa pietatis optimè menti, minimè malo animo aut studio contradicendi
et perturbandae tranquillitatis Ecclesiœ, aliquid operis
egerint; sed istam potiùs severitatem exerceant in scortatores,aleatores
et ebriosos, qnibus sunt longé clementiores
18 Ontrouvedans Rachat, t. IV, p. 453-456, une analyse complète
du rapportprésentépar le synodede La îsannesur l'état des églises du
paysromand.Les renseignementsque donnele même historien,t. IV,
p. 457-459,sur les autresactesdu susdit synodepermettentde constater
quela requête envoyéeà Berneau nom de toutes lesClasses,se composait
en majeurepartie des desideratade la Classede Lausanne.
14Cemillésimea été anciennementsubstitué,dansla copie,à celuide
1558,qui était inexact(Voy.la n. 15).
15-18Cesarticles, rapprochésde la lettre adresséepar Berne aux Genevois,le
15 avril 1588, déterminentavec certitude la date de cette
pièce
11 Les quatrefêtesreligieusesobservéesà Berne étaientNoël,le nouvelan,
l'Annonciationet l'Ascension(Ruchat,IV, 451).
18Ala suite du synodede Lausanne,MM. de Berne publièrent un
édit par lequel ils ordonnaient,entre autres d'ériger des baptistères
dansles églises,et d'user d'hostiesen la sainte Cène, si on pouvait le
faireconvenablementet sansscandale « n'entendant pourtant par ceci
(disaient-ils)que baptiser les enfanssans pierre, ou célébrer la sainte
Cènede NostreSeigneuravecle pain commun,que celasoitmal fait on
contrariantà la sainte Escripture,ains afinqu'un mêmeusageet usance
en soittant ici au près, qu'eniceuxnos dits pays conquis,etc. » (Voyez
Bûchât,IV, 459).