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Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française

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1537 GUILLAUME FAREL A CHRISTOPHE FABRI, A THONON. 29£<br />

659<br />

Guillaume FAREL à Christophe Fabri, à Thonon.<br />

De Genève, 6 septembre 1537.<br />

Inédite. Autographe. Bibliothèque <strong><strong>de</strong>s</strong> pasteurs <strong>de</strong> Neuchâtel.<br />

Sommaibe. Nous na savons pas d'antre moyen d'amener Fromnt A faire droit à vos<br />

réclamationsque d'adresser une plainte à sesmaîtres [<strong>les</strong> Bernois]. Quand nous prenons<br />

en main votre cause, on dit que nous voulons nous débarrasser <strong>de</strong> lui. E traite<br />

l'affaire <strong>de</strong> Lambert <strong>de</strong> manière a le ménager, et quelques-uns <strong>de</strong> ceux qui elle est<br />

confiéetiennent aussi son parti. Insistez donc; autrement vous n'obtiendrez rien <strong>de</strong><br />

nosmagistrats. Voyez s'il ne conviendrait pas d'engager le baiEli[<strong>de</strong> Thonon] i leur<br />

écrire une secon<strong>de</strong> fois, pour réclamer justice.<br />

On nous a rapporté que Colognys'est retiré sur le territoire bernois, et nous<br />

avons lieu <strong>de</strong> croire qu'il a dit quelque chose contre <strong>les</strong> dîmes. n existe vraiment,<br />

au milieu <strong>de</strong> nous, <strong><strong>de</strong>s</strong> vauriens et <strong><strong>de</strong>s</strong>. traîtres qui préparent tout au moins leur<br />

ruine, s'ils ne peuvent amener celle d'autrui. Ce fléau défiera nos efforts. Froment,<br />

avec sa boutique, prête le flano Ala censure; maisil n'écoute rien. Que le Seigneur<br />

fasse disparaître <strong>les</strong> scanda<strong>les</strong> qui arrêtent le cours <strong>de</strong> sa Parole Nous avons en-<br />

voyé mon cousin vers <strong>les</strong> frères; il pourra s'acquitter <strong>de</strong> quelques soins t SipaSU<br />

jusqu'à l'arrivée <strong>de</strong> monfrère [Clau<strong>de</strong>].<br />

S. Quod <strong>de</strong> Frwnento quereris, poteras nobis indicare literis, ut<br />

ipsum admoneremus justa ratione 1.Nam plané quid cum ipsoagamus<br />

nescimus nisi enim cum hero egerûnns, cum famulo*nihil<br />

fit, qui ut paieat cogitur, imperare cum nesciat, Si nos causam<br />

tum prosequamur, in hoc esse dicimur ut'ipsum ragemus nam<br />

1 La lettre <strong>de</strong>Fabri à laquellefait allusionFarel n'existeplus.Onvoit<br />

seulementqu'elle blâmait la lenteur <strong>de</strong> Fromentà venir occuperson<br />

poste<strong>de</strong> diacre à Thonon(Voy.note4).<br />

Le bailli <strong>de</strong> Thonon.<br />

8 Antoine Fument, qui était au service <strong>de</strong> MM. <strong>de</strong> Berne (Voy. la note<br />

suivante).<br />

4 Bien qu'il eût conservé. son domicile à Genève y Fromentavait, <strong>de</strong>puis<br />

la <strong>de</strong>rniers mois <strong>de</strong> l'année 1586, rempli <strong>les</strong> fonctions <strong>de</strong> prédicateur dam

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