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Fig. io2. — Dinant en amont, avant le sac de la ville. (Vue prise de la route de Neffe.) Fig. io3. — Dînant en amont, après le 23 août 1914. (Vue prise du fort.) (Photo Nels, Brux.) (Photo Pirot.)
III. — Les opérations du 100 e régiment dans le faubourg Saint-JSicolas (1). Pendant la journée du 23 août, les troupes de la 46 e brigade ne se risquèrent pas au-delà de la Collégiale : en traversant la Grand'Place, elles s'exposaient à être fauchées par les mitrailleuses françaises (2). D'autre part, le régiment n° 100, qui descendit par la Montagne de la Croix, ne dépassa guère la rue du Palais de Justice, car les rues transversales, assises perpendiculairement au quai de Meuse et à la rue Grande, restèrent jusqu'au soir sous le feu des Français. Nous ne nous occuperons donc pas en ce moment du quartier compris entre la Grand'Place et la rue du Palais de Justice. En même temps que la 3z e division envahissait le faubourg de Leffe et la 46 e brigade le quartier Saint-Pierre, le régiment des Grenadiers de la Garde n° 100 se répandait dans le quartier Saint-Nicolas. Le lieut.-colonel comte Kielmannsegg, commandant le i er bataillon, envoya en avant la t re compagnie. Les premiers éclaireurs descendirent impunément la Montagne de la Croix et, sans être inquiétés, se faufilèrent à travers les rues jusqu'au coin de la Place de Meuse ; mais, arrivés là, ils furent accueillis par les balles françaises; plusieurs d'entre eux tombèrent. Quand les troupes suivirent, les Français, dont l'attention était en éveil, les prirent sous leur feu ; et, sur les hauteurs aussi, il y eut « de nombreux tués ou blessés (3) ». Il n'en fallait pas davantage <strong>pour</strong> déchaîner sur la population la colère de troupes disposées à voir partout des « francs-tireurs ». Dans l'imagination des soldats faussée par les récits qu'ils avaient entendus, chaque maison se change en forteresse solidement aménagée, dans laquelle les civils
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Octave Hubert. Nous le retrouvons
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quatre heures (i). Sans même parle
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2.37 L'histoire de Bouvignes même
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