documents pour servir a l'histoire

More documents

Recommendations

Info

Fig. t8o. Marguerite GUSTIN. Fig. i83. Vital SÉHA. Fig. .87. mile MEURAT fils VICTIMES DES MASSACRES DE L'AQUEDUC DE NEHFE Fg. 181. Les enfants CHAR],1ER, dont trois o:it été massacrés avec leur père. (Dans le fond, le vieux père Houbion et l'aqueduc de Neffe.) Fig. 184. Charlotte LALOUX, épouse Florin. Fig. 188. Marie-Thérèse DELIEUX épouse Meurat. Fig. i85. Norbert BULTOT Fig. 1S2. Edmond GUSTIN. Fig. 186. Jean-Baptiste BOURGUIGNON. Fig. 189. Eva MEURAT fille.
Dauphin (fig. 173), et un petit jeune homme de Dinant, Robert Gillain, qui prenait sa pension chez ma belle-mère. Vers le soir, en voyant arriver les Allemands, mon mari nous a tous fait monter au grenier; nous y avons nettement entendu la fusillade chez notre voisine M me Even et bientôt nous avons vu sa maison tout en flammes. Craignant que le feu ne se communique à la nôtre, je voulus sortir, mais mon mari déconseilla la fuite, disant que nous nous ferions certainement ramasser par l'ennemi; aussi se contenta-t-il de descendre avec les autres dans la cave tandis que moi, tenant à mon idée, j'allais me cacher dans le jardin. Or, en descendant dans la cave, les réfugiés furent aperçus par deux soldats qui se trouvaient dans la maison de M me Burniaux, dont une fenêtre a vue sur notre cour. Aussi les deux Allemands eurent-ils bien vite fait de descendre et de massacrer tous les occupants de la cave. Comment s'y prirent-ils <strong>pour</strong> les tuer tous, je ne le sais. J'ai distinctement entendu ma fille leur dire : « Qu'allez-vous faire de nous? », et j'ai perçu des cris et des gémissements. Leur forfait accompli, les soldats mirent le feu à la maison. Quant à moi, je suis restée cachée toute la nuit dans le jardin, voyant l'incendie consumer ma maison, et le lundi matin je me réfugiai chez ma voisine M me Toussaint, où les Allemands ne vinrent pas. Je ne fus donc pas constituée prisonnière comme les autres habitants du quartier. Environ quinze jours après, intrigué par l'odeur nauséabonde qui se dégageait des ruines de la maison, on parvint à dégager l'entrée de la cave et on y trouva les cadavres des six victimes. Je les vis moi-même : ma mère avait la figure toute calcinée, elle était méconnaissable; les autres semblaient avoir été moins atteints par le feu. N° 483. Rapport d'Adèle "Houbion, veuve de Saturnin Charlier. J'avais une belle famille composée de six enfants, mon mari et moi, cela faisait huit personnes; en plus j'avais mon vieux père, Pierre Houbion, âgé de 85 ans, qui demeurait avec nous. Nous vivions très heureux : mon mari Saturnin Charlier (40 ans) était employé de commerce chez M. Legros à Dinant, l'aîné de mes enfants, Maurice, âgé de 16 ans, travaillait à la gare, ma fille Anna (t5 ans! apprenait la couture, et les quatre derniers allaient encore en classe : Claire (12. ans), Georges et Georgette, deux jumeaux (9 ans) et enfin le petit Gustave (4 ans). (Voir fig. 18t.) Le 23 août, dès le matin, au bruit du bombardement, nous étions descendus dans la cave et nous y avions passé toute la journée, lorsque vers i5 heures un obus éclate sur la façade de notre maison (fig. 214, n° 18). Alors avec mon mari, mes six enfants et mon vieux père, nous sommes allés nous réfugier sous l'aqueduc du chemin de fer (fig. i3i), notre maison étant juste en face. Nous pensions ne devoir nous protéger que des obus ennemis, ne pouvant nous imaginer que les Allemands s'en prendraient directement aux civils. Mon vieux père, à cause de son grand âge, ne pouvant se baisser assez fort <strong>pour</strong> pénétrer dans l'aqueduc, demeura à l'extérieur et mon mari et mon fils aîné lui tinrent compagnie. Ils étaient ainsi constamment exposés aux obus et aux shrapnells qui tombaient tout autour de nous. Aussi j'ai tant supplié mon mari, qu'il a consenti à ce que nous allions tous nous réfugier chez nos voisins d'en face, les Florin (fig. 214, n° 20). Nous nous y sommes 2t5
Page 1:
DOCUMENTS POUR SERVIR A L'HISTOIRE
Page 4 and 5:
Il a été tiré de cet ouvrage 25
Page 7 and 8:
LE SAC DE DINANT AVANT-PROPOS « D
Page 9 and 10:
violé tous les droits et commis to
Page 11 and 12:
Aussi ne s'étonne-t-on pas que le
Page 13 and 14:
protestations doctorales et toutes
Page 15 and 16:
suite de leur double échec des iS
Page 17 and 18:
compte que la guerre comporte forc
Page 19 and 20:
eprocher aux Russes leur conduite,
Page 21 and 22:
Le Livre Blanc allemand : « Die vo
Page 23 and 24:
conduits à l'abbaye des Prémontr
Page 25 and 26:
Tout au sud, dans le courant de l'a
Page 27 and 28:
CHAPITRE I LES PRÉLIMINAIRES DES J
Page 29 and 30:
Fig- '• — Vue panoramique de Di
Page 31 and 32:
La vieille cité dinanlaise qui s'
Page 33 and 34:
De pareils préjugés pouvaient men
Page 35 and 36:
prémédité... d'un guet-apens org
Page 37 and 38:
Une section de la 2 e compagnie se
Page 39 and 40:
d'armée comprend la nécessité d'
Page 41 and 42:
Bertrand évacuent le quartier de l
Page 43 and 44:
A 6 heures du matin, un premier obu
Page 45 and 46:
En effet, le communiqué allemand d
Page 47 and 48:
Le mercredi 19 août, la journée f
Page 49 and 50:
de Prusse (i), les Français avaien
Page 51 and 52:
En entendant les Allemands et en vo
Page 53 and 54:
lazaret de Sorinne (1). A maints en
Page 55 and 56:
CHAPITRE II LA JOURNÉE DU 23 AOUT
Page 57 and 58:
Les données du service de reconnai
Page 59 and 60:
I. — La marche en avant de la 32'
Page 61 and 62:
Octave Hubert. Nous le retrouvons
Page 63 and 64:
ont tiré sur nos soldats, quoique
Page 65 and 66:
- > • "- ' < 4Gk 1 "^^W . IP g. 1
Page 67 and 68:
Wilke qui le raconte en témoin ocu
Page 69 and 70:
etrouvé derrière l'atelier Ravet
Page 71 and 72:
Fig. 10. Edouard GAUDINNE, fils. Fi
Page 73 and 74:
« Un peu plus tard (c'est toujours
Page 75 and 76:
§ 5. — Au Moulin d'Alprée (i).
Page 77 and 78:
allemande, il n'est pas possible qu
Page 79 and 80:
quatre heures (i). Sans même parle
Page 81 and 82:
cadavre sur le chemin, c'était cel
Page 83 and 84:
et je pensais la retrouver dans la
Page 85 and 86:
Le 2.3, au matin, nous nous trouvio
Page 87 and 88:
Et voici enfin le dernier acte de c
Page 89 and 90:
;>v'.: • ^"*f*^«iâ .•gÊÊË
Page 91 and 92:
Depuis 1903, l'abbaye de Leffe héb
Page 93 and 94:
Si, dans deux heures, la somme n'es
Page 95 and 96:
du cataclysme qui a fondu sur la pa
Page 97 and 98:
père, mère, enfants, servantes, b
Page 99 and 100:
Le lieutenant-colonel Koch, qui com
Page 101 and 102:
Fig. 45. Anselme QUOILIN, fils, fus
Page 103 and 104:
et brise une lampe qui communique l
Page 105 and 106:
et dans le jardin de la Manufacture
Page 107 and 108:
simplement pour leur faire exhiber
Page 109 and 110:
Fig. 66. Isidore LAFFUT. Fig. 70. A
Page 111 and 112:
par les dépositions des témoins o
Page 113 and 114:
IL — La descente de la 46 e briga
Page 115 and 116:
foi, mais aussi du non-sens histori
Page 117 and 118:
Par contre, des centaines de témoi
Page 119 and 120:
est inexact, car bien avant 7 heure
Page 121 and 122:
dant la nuit dans les Fonds de Leff
Page 123 and 124:
Le lundi matin, notre situation ét
Page 125 and 126:
L'assassinat du commissaire de poli
Page 127 and 128:
Allemands ont emmenés. Les quatre
Page 129 and 130:
L'histoire de la famille Bovy, déj
Page 131 and 132:
F'g. 89, — Les charrois allemands
Page 133 and 134:
Les rapports suivants vont nous don
Page 135 and 136:
Au delà de la maison d'Achille St
Page 137 and 138:
Vers 14 heures, nous entendons les
Page 139 and 140:
* . \^I^L^ « ^ « ^ 1 il W IIJI 1
Page 141 and 142:
III. — Les opérations du 100 e r
Page 143 and 144:
Faubourg Saint-Nicolas. La tête du
Page 145 and 146:
-i*7 « Au premier coup de canon, d
Page 147 and 148:
Fig. 104. (Photo De Wynter.) La Col
Page 149 and 150:
Le régiment n° too avait autre ch
Page 151 and 152:
avons voulu, tout au moins, signale
Page 153 and 154:
plus de ses facultés mentales, res
Page 155 and 156:
M. Waeyens (t), chez qui elle a pas
Page 157 and 158:
un coup de feu, « tiré dans notre
Page 159 and 160:
isant à coups de crosse de fusil e
Page 161 and 162:
Noël, Alfred Baudart et Auguste Wa
Page 163 and 164:
des soldats visitaient les maisons
Page 165 and 166:
Fig. i i 5. — Le mur du jardin de
Page 167 and 168:
partie de la journée, à partir du
Page 169 and 170:
gardiens autorisèrent certaines pe
Page 171 and 172:
nation ; on se hâte surtout en tra
Page 173 and 174:
(fig. 158); ils furent amenés sous
Page 175 and 176:
ignoblement ». François Gillain d
Page 177 and 178:
N° 447- J'étais dans la forge Bou
Page 179 and 180:
Sur ces entrefaites, s'aidant d'une
Page 181 and 182:
N° 450. Lorsqu'on a séparé les h
Page 183 and 184:
Dans nos recherches nous avons pu r
Page 185 and 186:
La mort elle-même ne trouva pas gr
Page 187 and 188:
l'exécution de leur mari, et parfo
Page 189 and 190:
dans mon bureau. Je repars de nouve
Page 191 and 192:
t6o. Constant Bovy, chauffeur de la
Page 193 and 194: 17% N° 461. Le dimanche soir, vers
Page 195 and 196: qui vit perpétrer le meurtre de so
Page 197 and 198: chocolat. La nuit suivante, Warnon
Page 199 and 200: Lorsque les Allemands s'en sont all
Page 201 and 202: Sans rien dire, ils remontèrent et
Page 203 and 204: Aucun incident à signaler jusqu'au
Page 205 and 206: La colonne stationne longtemps au R
Page 207 and 208: Français abandonnaient la rive gau
Page 209 and 210: ochers sur les pionniers au travail
Page 211 and 212: Fig. i3o. — Le Rocher Bayard et l
Page 213 and 214: pendant l'exécution des otages. Ma
Page 215 and 216: enfants Louise (21 ans), Joseph (19
Page 217 and 218: pour y protéger les troupes allema
Page 219 and 220: de nous relever ; mais, ne pouvant
Page 221 and 222: Fig. 142. Jules BARRAS, fusillé au
Page 223 and 224: du Rocher Bayard. Félicie Bétemps
Page 225 and 226: Je n'étais pas blessée, mais il m
Page 227 and 228: seulement. Quand les Allemands arri
Page 229 and 230: valeurs, deux grandes fermes se dre
Page 231 and 232: Fig. i5S, Lambert THIRIFAYS, martyr
Page 233 and 234: Les troupes m'entraînent avec elle
Page 235 and 236: Cette agglomération est nettement
Page 237 and 238: ordre « de tirer dans le passage q
Page 239 and 240: grand nombre étaient venues s'apla
Page 241 and 242: N° 480. "Rapport de M" 1 ' veuve E
Page 243: Joseph Fig. 171. Leopold DAUPHIN Fi
Page 247 and 248: mais retombe. Le soir, elle voulut
Page 249 and 250: Le mercredi, on procéda à l'enter
Page 251 and 252: mands avaient attaché un billet su
Page 253 and 254: 22.3 L'ordre fut alors donné aux h
Page 255 and 256: arrivons à l'extrémité du bois e
Page 257 and 258: La journée du mardi fut marquée p
Page 259 and 260: leurs défenseurs abandonner la pla
Page 261 and 262: Onhaye. Ils revinrent dans l'après
Page 263 and 264: 233 M. Maurice Hubert). Vous y pass
Page 265 and 266: 235 la grotte où se tiennent cach
Page 267 and 268: 2.37 L'histoire de Bouvignes même
Page 269 and 270: à déplorer parmi les blessés qua
Page 271 and 272: le coup. Mon fils Cari eut le poumo
Page 273 and 274: 24-* nications d'aviateurs rapporte
Page 275 and 276: événements survenus sur la rive g
Page 277 and 278: 247 I. — Les dernières tueries d
Page 279 and 280: Photo Pirot. Fig. 191. Les attaché
Page 281 and 282: *49 circonstances, les uns, le lund
Page 283 and 284: pas touché, je fais le mort. Final
Page 285 and 286: a53 vers aa heures, nous vîmes jai
Page 287 and 288: M ,lc Laurent, puisse venir en aide
Page 289 and 290: cachés la première nuit dans les
Page 291 and 292: IV. — Les prisonniers de Leffe. N
Page 293 and 294: niers sont ligotés ensemble et par
Page 295 and 296:
263 L'organisation du triste convoi
Page 297 and 298:
a65 Le soir, le même lieutenant vi
Page 299 and 300:
267 Dans le courant de l'après-'mi
Page 301 and 302:
269 parvenir la Sainte Eucharistie
Page 303 and 304:
V l+< 1—Hl Tllt|rtW>i iieot a P 8
Page 305 and 306:
des sacs à avoine au moyen de boî
Page 307 and 308:
Cette hypothèse est vraisemblable.
Page 309 and 310:
Nous arrivons à la prison. Par tro
Page 311 and 312:
Au récit de la captivité des pris
Page 313 and 314:
N° 5o6. Avant de nous mettre à l'
Page 315 and 316:
LISTE DES VICTIMES DE L'AGGLOMÉRAT
Page 317 and 318:
LE a3 AOUT Nom, prénom, profession
Page 319 and 320:
38 39 40 4' 4a 43 44 45 46 47 48 49
Page 321 and 322:
Nom, prénom, profession, degré de
Page 323 and 324:
It 25 =b io5 Banse Gustave, époux
Page 325 and 326:
Demotte Elisée, époux Englebert,
Page 327 and 328:
Numéro S d'ordre. S x76 177 .78 '7
Page 329 and 330:
"Nom, prénom, profession, degré d
Page 331 and 332:
C. — IMPASSE SAim-GEORGES. Disy J
Page 333 and 334:
ijSS Nicaise Léon, rentier Frère
Page 335 and 336:
il SK=T> 3n 3l2 3i3 Nom, prénom, p
Page 337 and 338:
Numéro d'ordre. 344 345 346 347 34
Page 339 and 340:
381 Maury Alphonse, époux Hourlay,
Page 341 and 342:
Nom, prénom, profession, degré de
Page 343 and 344:
g « Numé d'ordr 463 464 Nom, pré
Page 345 and 346:
Numéro d'ordre. 487 488 489 490 49
Page 347 and 348:
52t 522 523 324 525 526 527 528 529
Page 349 and 350:
!I Nom, 555 556 557 558 559 56o 56i
Page 351 and 352:
2 » E"S z4 579 580 581 58a 583 584
Page 353 and 354:
lï 609 6lO 61 t 611 6i3 614 6t5 6t
Page 355 and 356:
634 635 636 PONT D'AMOUR TOUSSAINT
Page 357 and 358:
BOUVIGNES 656 Dure Léon-Joseph, jo
Page 359 and 360:
675 676 677 678 679 680 681 682 HAB
Page 361 and 362:
ERRATA ET ADDENDA TOME IV- P. 6, li
Page 363 and 364:
P. 107. Pour le nombre des victimes
Page 365 and 366:
TABLE DES MATIÈRES II. Le Sac de D
Page 367:
CHAPITRE III. 333 Au lendemain des
Page 370 and 371:
336 Figures. Pages. 27. Léon Donna
Page 372 and 373:
338 ures. Pages. to. Rue Grande . .
Page 374:
340 Figures. Pages- 191. Les attach
show all

documents pour servir a l'histoire

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?