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documents pour servir a l'histoire

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un autre blessé, un troisième faisant le mort qui fut ramené prisonnier (i) et cinq<br />

chevaux tués, plus des harnachements et des armes (2). Ces Allemands appartenaient<br />

au régiment de hussards de Crefeld n° ti. La section Woiry revint à Dinant à<br />

7 h. 45, n'ayant brûlé que 400 cartouches et sans avoir perdu un homme.<br />

Les reconnaissances de cavalerie n'ayant probablement pas donné de résultats<br />

satisfaisants, à partir du mercredi 10 août, les Allemands envoient leurs avions<br />

explorer le pays et relever les emplacements et les forces des troupes françaises.<br />

Quatre fois, en ce jour, on en vit évoluer au-dessus de la ville, remonter la Meuse<br />

ou la descendre. Tous ces aéroplanes passant à grande hauteur, le tir des Français<br />

est inefficace.<br />

Dès la pointe du jour du jeudi 13 août, de nombreuses reconnaissances<br />

partent de différents côtés <strong>pour</strong> explorer les hauteurs de la rive droite où l'ennemi<br />

s'enhardit de plus en plus.<br />

A 11 heures, le colonel Cadoux reçoit du général Franchet d'Esperey commandant<br />

le I er corps d'armée, l'ordre de procéder immédiatement à une nouvelle<br />

répartition, entre les bataillons du 148 e , des ponts de la Meuse depuis Anseremme<br />

jusque Lustin.<br />

L'état-rnajor du régiment, la compagnie hors-rang et le 2 e bataillon quittent<br />

Dinant <strong>pour</strong> se rendre à Bioul. Le 3 8 bataillon (commandant Bertrand) remplace<br />

ces troupes aux ponts de Dinant et de Bouvignes.<br />

A partir de ce jour, le 148 e régiment d'infanterie cesse de relever directement<br />

de la V e armée française et est rattaché au I er corps qui commence cette marche<br />

de flanc devant aboutir à l'occupation de l'Entre-Sambre-et-Meuse que le<br />

général Lanrezac sollicite depuis si longtemps et dont il vient enfin d'obtenir<br />

l'autorisation (3). Les événements, notamment à Dinant, ne tarderont pas à justifier<br />

cette mesure.<br />

Bien que le danger s'annonce menaçant dans la région de Dinant, la nouvelle<br />

garde des ponts se trouve, le vendredi 14 août, plus faiblement constituée qu'avant<br />

la relève. Là où il y avait 6 compagnies, il n'y en a plus que 4 : la* 9 e à<br />

Anseremme, les 10 e et 12 e à Dinant avec la section de mitrailleuses et la 11 e à<br />

Bouvignes. Il sera, du reste, promptement porté remède à cette insuffisance.<br />

Dans la matinée, quatre cavaliers allemands descendus par la route du<br />

Froidvau s'avançaient dans la direction de la prison, lorsqu'ils furent aperçus par<br />

un soldat français. Les quatre uhlans font aussitôt demi-tour, mais une patrouille<br />

de la 9 e compagnie venant d'Anseremme, avertie à temps, tire sur les cavaliers<br />

ennemis au moment où ils s'approchent du Rocher Bayard, en tue deux et abat<br />

trois chevaux; le cavalier désarçonné est fait prisonnier.<br />

Nous avons, dans la quatrième partie de cet ouvrage (4), rapporté la tentative<br />

de combat faite sur Anseremme le soir du 14 août par l'infanterie allemande<br />

appuyée par des mitrailleuses.<br />

Cette fois, la situation devient grave et le haut commandement du I er corps<br />

(1) Karl Buddc<br />

(1) Voir tome IV, p. 116.<br />

(3) Voir tome III, p. 8-<br />

{4) Page 192.

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