Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

premiers enfants sourds élevés avec le LPC en France, actuellement
âges de 10 à 15 ans, en tbmoignent, Il s'agit là bien entendu d'enfants
ayant aceéde ii l'oralisme et dont l'articulation est suffisamment précise
pour produire des images labiales fiables.
QUE PEXJT-ON AmENDE DE L'WILISATION DU LANGAGE
PARLE COMPLETE ?
LPC et lecture iabialte
La plupart des auteurs, se fondant sur le fait que la perception
de la parole complétée par le LPC est inséparable de la lecture labiale,
affirment que l'utilisation du Langage Parlé Complété produit
de bons labi'o-lecteurs.
Il semble, en particulier à la lumière des résultats des travaux,
évoques plus haut, de Charlier et Hage sur les performances perceptives
de l'enfant sourd avec et sans LPC, que l'on ne puisse se
contenter de cette affirmation, et que la question de l'amélioration
de la lecture labiale grâce au LPC mériterait une étude spkifique
qui n'a, jusqu"ici, pas encore été entreprise.
Les rksultats de cette recherche doivent, semble-t-if, conduire à
s'interroger sur les capacités en labio-lecture acquise par les enfants
béneficiant du Langage Parlé Complété. En effet, ils tendraient h
montrer que les enfants du groupe « LPC-maison » (44 9% de reconnaissance
en lecture labiale seule) seraient de meilleurs lecteurs
labiaux que les enfants du groupe « LPC-maison + école fe» (27 % de
reconnaissance en lecture labiale seule).
Ceci doit-2 amener formuler l'hypothèse que les enfants qui rie
reçoivent le LPC qu'à la maison, et qui se trouvent donc plus souvent
en situation de recours à la lecture labiale seule par rapport aux enfants
du groupe « maison + école », entraînent davantage leurs capacités
de labio-lecture ?