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Moi : Tout à fait , mais vraiment mini ! Il boit son bol de lait et change de sujet, Etienne : Maman, en Amérique, est-ce que les shérifs sont riches ? Moi : Ça depend ... certains le sont. Etieme : Riches,.. comme Picsou ? Moi : Ça, je ne sais pas s'ils sont aussi riches que Picsou. Etienne : Et sont-& avares eomme Picsou ? Moi : Je pense que certains sont avares, d'autres non, Allez ... fide à l'école, ce nkst pas le moment de discuter. A ce soir, bonne jouxnee. Etienne : Saiut, à ce soir. Et voüB, Etienne vient de partir. Mer soir, B l'occasion de la lecture, j'ai jet& un oeil discret sur la leçon de langage du lendemah, ce sera «perdre son temps ... son sanekaid ... la raison ... perdre une dent.,. » J'espère qu'il se débrouillera. De toute façon, Geneviève et MichiE:le sont là, visantes. Nous nPavons parlé de rien. LA VIE= EN- LPC CONTINUE.
MON PETIT FILS EST SOURD .,OU, TWNTE ANS APRES Gaston LORIOUX * Ma filie Véronique a trente-cinq ans, elle est ntse sourde profonde. Son fis Philippe vient d'avoir quatre ans, il est également né sourd profond, Pour lui, je me suis promis de tout mettre en oeuvre pour réussir son éducation mieux que je ne l'ai fait pour sa mare, afin qu'A vingt ans il se sente, A la fois, bien dans sa difftrrence et bien dans notre monde d'entendants où il devra sYint6gter, Et mon premier souci, qui est d'ailleurs permanent, Eut de m"former, tant j'ai le regret de m%tre heurté, il y a trente ans, à ce qui trtait alors l'inconnu de la surdité. Seuls quelques « gens de savoir » semblaient en posséder et garder le secret, ce qui leur permettait de maintenir les parents sous leur dépendance. Depuis cette dpoque, nous sommes parnenus, ma femme et moi, a assumer la surdittr de notre fille, d'autant que nous la voyons vivre pleinement sa vie de femme et de mère, même si nous gardons toujours, au fond de nous-mêmes, les marques des traumathes subis et de notre révolte. Aussi, jknvisage l'avenir de Phrtippe avec plus de sérénité mais conscient de l'importance des dzférentes étapes de son éducation et des chok qu'elles impliquent. C'est dans cet esprit que j'aborde ces étapes, en red6couvrant, en &rand-père, le parcours d'un jeune parent d'enfant sourd, * Associarion Nationale des Parents d"t7nfants D6Ftcients Auditih (A,N.P.EDA.).
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CENTRE TECHNIQUE NATIONAL D'ETUDES
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Le çertifïat du demibme degres de
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Trois pages des instructions du 24
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L'étabEssement doit assurer une mi
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LANGUE DES SIGNES ET PEDAGOGIE P?~i
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LA SITUATION DES SOURDS HOSPITALISE
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Les questions que soulèvent l'appe
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TROISIEME CWITRE Aspect médical et
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