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DES PSYCHIATRES ET DES SOUmS...
ET LA PSYCEWVALYSE
Nous commencerons ce texte en livrant les résultats d'une enquirte
que nous avons menée sur h situation des sourds adultes hospitalisés
en psychiatrie.
L'enfant sourd deviendra un adulte sourd et ce que nous apprennent
les adultes sourds concerne aussi bien Yenfant qu'ils ont
4té. Des enfants qui, dbs que le diagnostic de surdit6 est pas$ se retrouvent
en « éducation surveillée » par les spécialistes du ddficit.
Quand, en plus, cette éducation se fait au nom d'une conception
audiomorphique du langage et de l'intelligence, il n'est pas êtonnant
que la consdtation pour sourds de l'Hôpital Henri Rousselle en reçoive
les hisses pour compte.
Tant que persistera fa confusion actuelle sur le tangage entre
s&uçture symbogque hkérente à I'existence humaine et son utilisation
verbale, -ta parole9 nous verrons l'arsenal des tests ~ontinuer à se
d6ployer pour évaluer I'intelligence des sourds.
Si les psychologues ont toujours eu la curiosité =citée par le
(i rnattçriet » que représentent ies sourds, pour les psychanalystes,
quelle que soit la voie de la pratique de la langue, taut être humain
est dans le langage, chaque sourd y est plongé comme tout sujet.
* Mddecin @da-psychiatre, RespombIe du service médic*p~holo&ue de 1'fnslitut
Xationai des Jeunes Sourds de Paris.
** Mddeàn psychiatre, Attackd de consultation à tSH&pital Henri Rour;seiIe,