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Des exemples de l'efficacité de l'action familiale se rencontrent dans tous les domaines : LSF, LPC, qualité de la parole, élévation du niveau scolaire, créations de services de soutien à l'éducation familiale et à l'intégration scolaire, etc. Cependant, une attitude démagogique à leur égard aurait des effets pervers. Le rôle de la puissance publique est de reconnaître l'existence de pouvoirs (médical, orthophonique, pédagogique, parental,
formation des orthophonistes avec ceux des professeurs des secteurs public et privé du ministère de la Santé. En 1972 est envisage l'uniformisation des diplômes des enseignants de 1Wducation nationale et de ceux de la Santé pubfique. La loi #orientation en faveur des personnes handicapees, du 30 juin 1975, en prescrivant la prise en charge par 1'Etat des dépenses d'enseignement, accélkre la poursuite de l'unification des diplômes. Des années de tractations, conduites dans un esprit constructif avec la Direction des écoles du ministère de 1'Education nationale, amènent, en 1979, à la rtldaction d'un diplôme d7Etat de professeur chargt: de l'éducation et de la réeducation des déficients auditifs qui ne peuvent acquérir le langage sans la mise en oeuvre de techniques spéciafistses (DEPEmA}, Le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement des jeunes sourds (CAPEJS}, nouvelle appellation du DEPERDA, voit le jour en 1983. Il est prévu que les instituteurs titulaires du certificat d'aptitude à l'enseignement des inadaptés, option handicapés auditifs fCAEf-m}, ainsi que les orthophonistes, y aient accès par complément de formation. Ce diplâme d7Etat, bien que commun aux deux ministères, sera décerne par le seul Ministre de l'Education nationale, Si le problème du diplôme unique était résolu, celui du statut des professeurs relevant du ministhre des Affaires sociales et de la sofidarité nationale ne l'était pas. En application de l'art. 5 de la foi du 30 juin 1975, ifs auraient da passer à 1'Education nationale. Le transfert s'avéra impossible, Or, depuis plus de dix ans, une sorte d'épée de Damaclès était suspendue au-dessus des écoles de sourds. Les adaptations pédagogiques indispensables &taient stoppées puisque les pédagogues allaient changer de tutelle, L'attente du futur diplôme bloquait l'évolution. Sous peine de laisser sombrer l'enseignement, une décision s'imposait. De là le décret du CAPEJS signé, enfin, le 27 octobre 1986, évidemment par le Premier Ministre, mais aussi seulement par le Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi et par fe Secrétaire
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