Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

-que des enfants sourds sont oubfi6s quand Ifs sont Int8grés
« sauvagement » dans des classes, Avoir et& inttJgr& jusquyen terminale
sans qu'ait ét6 possible la rencontre avec &autres sourds, outre
les efforts que cela repr-ésente, laisse dans une soutude douIaureuse
renforcee par un ddgoût des sourds. C'est la question de I'hposs%le
demandé aux sourds dans l%t%sation exclusive de la Xanpe orde et
de la lecture labiale où la metaphore de la cornpetition sportive de
haut niveau semble pouvoir s'appliquer. Pour les sourds, on peut se
demander où est le choix et sur quel podium 3s ddskent monter et
remarquer que Peffondrement pycGque au bout du pareours est
leur lot commun ;
- que l'on rencontre encore br;aucoup d'enfants sourds h qui l'on
a barre l"a& A la langue des signes. Combien de parents refusent
les signes, combien sans les refuser à leur enfant ne veulent pas les
utiliser, mais aussi combien les ut2isent en se faisant plus sourd que
leur enfant ? Ces refus, nous en voyons les consisquences la constltation
ch-z des adultes sourds mutrliss dans leur eqression tant orda
que gestuelle,
L'utriisation de la langue des signes n'aurait plus h etre demontrke
aux parents si les spcscialistes médicawr et para-mediaux qu'Ifs
rencontrent pour leur enfant sourd pouvaient l'associer spontanément
& la parole,
Son apprentissage est maktenant afficie~ement exigble des enseignants
; nous pouvons donc esp6rer voir se lever les inhibitions gui
continuent encore à en freiner rusage.
De notre h langue des sijpes fait toujours partie de la rencontre
avec ün sujet sourd, quelle que soit la place qu'elle prend,