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LA SITUATION DES SOURDS HOSPITALISES
EN PSYCHUTNE
Des études épid$hologiques r6alisées à I'btranger (USA,
Grande Bretagne, Danemark) depuis plus de vingt ans, il ressort les
constatations suivantes :
1) que la durée du séjour hospitafier des sourds est trois i%
quatre fois plus longue que pour les entendants ;
2) que la proportion de sourds hospitalisés en psyckiatrie est
beaucoup plus grande que la proportion de sourds dans la population
générale ;
3) que les raisons qui eqfiqueraient cette prevalence
concernent :
- Les faux diagnostics, notamment la haute incidence de patients diagnostiqués
& tort débiles mentaux,
- les difficultés de communication qui entraînent le dhouragernent
de l'équipe saignante, la n6gligence du traitement et ia prolongation
inutile du séjour hospitalier ;
4) enfin que la creation d'unités permettant de centraliser les
soins pour les sourds (avec son corollaire : la connaissance de la
lanpe des signes par l'ensemble du personnel soignant) a crzmplètement
transformé cette situation.
Aucune étude n'ayant h ce jour été realisée en France, nous
avons décidé de l'entreprendre en envoyant une lettre à tous les
chefs de services des centres hospitaliers spécialisés de la région parisienne
et de la région Rkône-Alpes.
Dans cette lettre, nous demandions :
- de nous indiquer la présence dans le service de patients sourds hospitalisés
;
- quand cela $tait possible, le diapostic posé.
Dans un deuxième temps, nous avons adressé le questionnaire
ci-joint aux services qui nous avaient informés de la présence d'un ou
de plusieurs patients sourds,