Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

moyennes avec du langage (III 1 et iII 2) ainsi qu'aux déficiences auditives
légbres dont l'acquisition de langage a été entravée (II 4).
ka rédaction ne contient pas le terme dur d'oreille, traduction
du terme anglo-saxon pour les mêmes raisons que cophose.
Ces termes sont très certainement utiies dans l'application médicale
(ou p6dagogique) d'un sourd, Mais nous pensons qu'une classification
ne doit pas laisser place h une interprétation variable, ce
qui ne veut pas dire que leur emploi doive être proscrit.
Deuxieme remarque
Iia apparaît utile de ne pas restreindre les classifications des déficiences
auditives aux quatre catégories données dans ce rapport en
ce qui concerne plus particulièrement l'enfant.
Si le niveau mental lui-même intervient dans I'orientation et la
décision du neuro-psychiatre (dans le cadre d'une réunion de synthèse),
nous n'avons pas notre disposition cet élément important
pour la réadaptation, la réponse il la question : «l'enfant peut-il
structurer ce que nous faisons percevoir à ses sens ? »; autrement
dit, quel est le degré de la structuration perceptive permettant l'apprentissage
? Ce niveau n'est pas obligatoirement dépendant du niveau
mental et de I'éducation. Il correspond à un état et non à un
rendement ou à un développement.
Il apparaît donc nécessaire de compléter les examens de l'enfant
sourd par la détermination de ce niveau à l'aide de :
- test de perception des formes et de leurs qualités physiques ;
- test d'intégration visuelle non moteur ;
- test d'intégration auditive (type test phonétique).
En fait, les éléments de ces tests existent et demanderaient à
être rassemblés et étalonnés, pour permettre de déterminer un quotient
perceptif dans une cinquième catégorie.