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Cette dernibre façon de faire est moins avantageuse, or cette disposition s'appiique essentiellement à de rares surdités sév8res avec atteintes centrales (agnosies), le 10 dB de plus paraît le mieux adapte, il mmepondrait B 10 % d'incapacith de plus sans dépasser 80 5%. Pour les surdit& profundes, cette proposition n'en modifie pas le taux b'in~pacité. De merne, les troubles appoH4s par une d ttl unitatemte sont dkutés. Chez l'enfant, ce diagnostic n'est fait que lors de contrbles ystématiques scolaires ou lors d'une dkouverte fortuite des parents. Elle ne modifie pas la parole et le Iangage, mais entrabe une &ne dans fa 10cafEsatiun des sons et surtout dans l'hteG$bilité dans le bruit. Son invalidité est plus &portante chez l'adulte devenu sourd qui doit se rbhabituer A un nouveau mode de perception De même d'ailleurs la surdité acquise bilatérale sévhre ou profonde entraîne une déstabilisation sociale et professionnelle trop peu souvent prise en compte. Elle est socialement plus invalidante qu'une surdité cangdnitale avec laquelle le langage s'est développt-: et les habitudes sociales se sont construites. Un barème acoustique pour l'enfant est applicable A l'adulte pourvu que l'on estime indépendamment les capacités de parole et de langage, Le niveau de paroie et de Iangage, contrairement à fa mesure du seuil tonal, n'est pas normalisé, il dépend donc d'appréciations subjectives et de l'utilisation de tests dont la multiplicité indique bien le caractere partiel et souvent peu precis. On ne peut donc indiquer sur quels examens ou &preuves doivent se baser les experts qui ont 2 en juger. Par contre, il est possible de définir des symptômes facilement identziables, chaque praticien disposant des moyens pour les mettre en évidence et les dkrire, Nous devons consid6rer deux démarches : - celle qui &ablit par des bilans un état et un pronostic éducatif pour I'orientation et les moyens éducatifs mettre en oeuvre, elle apprB cie 1"ulfluence; de fa ptldagogie, des techniques et des qppareaages. On ne saurait indiquer une orientation sans un dossier complet ; - celle qui permet à une instance administrative de constater un niveau de handicap et d'acquis en vue d'apprécier une incapacité es-
thde suivant les aspects observes de la parole et du langage, pour laquelle un barème est propos6, En fait* LI est uidispensable d'utiliser les bilans pour la première dkmarrche, 2s ne sont pas inutiles dans la de&&me, On peut les résumer dans Ir: tableau suivant : F u Unm E m m -IRES CLINQUE Etiologie données ciiniques Psychlatrje date d'apparition Neurologie mographie Statut otofogique E.E.G. Awlo~Wl~ Auüiograrnme tonal Audiojogie Mque Xmp4dencem4tfie Vocale phonétique Tests acoustiques Rf:Beixe stap6dien Audioprothèse Lecture labiale P+EA P ~ C H Q ~ E Bilan psycho adaptl: Psyehornotricitts (iige, niveau de ~w%@ Etat mental Comportement LANGAGE Compréhension & Syntaxe Niveau en langue expression orales v0tgüulaS.e acquis des signes CO~~PITION Mode de Prosodie Capacite qf‘esske ETPA~O~E comunicâtion RVthme en wed speech Articulation fntonation ou en langue des signes Vm Hauteur Timbre Mblodie EDUCAQF Mode d'éducation Progression scolaire Bila scolaire Guidance parentale Tpe de scolarit6
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CENTRE TECHNIQUE NATIONAL D'ETUDES
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par Patrice LEGRAND sous-directeur
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dangereusement révolutionnaire et
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