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C'EST ALORS QUE COMMENCE NOTRE AVENTURE AVEC LE LPC... Août 19s : Chaque soir, nous écoutons la cassette, apprenant une leçon et révisant celle de la veille. En même temps, nous commençons h utiIiser le code avec Etienne. En fait, peut-on parler d'a utiliser » ? Six ans après, je pense que non et qu'il s'est agi plutôt de SENSIBILISER Etienne au codage. En effet, les mots codés sont peu nombreux : oui, non, c'est bon, regarde, on s'en va... et ils sont toujours mimés ou associés. -
A l'école, pas de LPC. En famiIle, on continue à coder quelques mots ou groupes de mots, mais pas proprement parler de phrases. Nous codons aussi un peu entre nous, mon mari, GiUes, et moi, en présence d'Etienne, mais là aussi <strong>des</strong> mots simples, avec l'idée que cela l'aidera à prendre conscience que le codage est un moyen de communication. Ce faisant, nous nous entraînions à coder car, au bout d'un mois, nous anonnions encore ! ET PUIS UN SOIR.. LE DECLIC I Son père revenait à la maison dors que nous 6tions déjà à table. Je codais hvariablement : «Ab I Papa » alors que son pare entrait dans la pièce. Un soir du mois d'octobre, après le codage du « Ah ! Papa » rituel, Etienne se prkipite vers l'escalier pour attendre son père qui montait mais qu'il n'avait pas encore vu : E- A V ~ COMPRïS. Nous avons eu conscience, ce soir-là, qu'un processus s'était enclenché : il avait fdu QWZE JOURS de «Ah ! Papa », DEUX MOIS après les premiers mots codés. Une fois ce «Ah ! Papa » gagné, nous avons continué notre route en codant «Ah ! Papa arrive » qui, plus tard, mais bien plus tard, deviendra
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CENTRE TECHNIQUE NATIONAL D'ETUDES
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par Patrice LEGRAND sous-directeur
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f'alphabétisation et le climat soc
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A PROPOS DE LA LANGUE DES SIGNES Po
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LANGUE DES SIGNES ET PEDAGOGIE P?~i
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IV. LES INDICATIONS DE LA PROTHESE
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