Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

Ces signes ne constituent pas une masse amorphe et indiffkrenciée,
mais peuvent se classer dans une typologie gammaticde cornparable,
certes? mais dsferente de nos parties du diours : noms,
verbes, adjectifs. Ce qui explique la tutate independance de- la BI?
par rqport il h lângue franpise, Il n"y pas conespondance signemot
ma& s%e-conceptc,
&emplg : l'adverbe modzie? dans notre langue, le sens du verb
ou, tout au moins, la façon dont est ex6cutee l'action.
En UF, i'adverbe est incorpore dans la mrtjoritéi des cas au
verbe. Donc, selon le rythme, l'lntensit6 de f9a4cution au f'amplitude
du mouvement, nous pouvons camprendre de quelle façon a kt6 ex&-
cutéie l'action.
Ryhme, htensit6, ampgtude sont trois paramètres fondamentaux
qui entrent en jeu dans les wriations BekonneZes.
La LSF possède un système prosodique propre assurd non par la
vakq mais par le jeu complexe des mouvements de la tete et des expressions
du visage : mimiques, souffle, direction du regard.
Uqression dit visage est b la langue des signes ce que t'intonation
est h fexpression orale.
Fonctionneflement, la LXF prksente la plupart des caractéristiques
que l'on rencontre dans une hngue comme le fran~ais. Mais sa
structure tr&s particuG*re, qui heurte nut~esprit cart6sien, ne peut
en aucune façon cohabiter avec h structure de la langue française.
Dboù Je choix de certains enseipants pour Je français signi5,
La Langue des Signes est une langue qui utilise les trois dirnensioas
et qui s'utilise en situation.
Sa syntaxe a pour objet d36mettqe- et de disposer les signes dans
l'ordre le plus approprie à peindre exactement aux yeux la w&ne
rkelle ou intellectuelle que la mémoire ou Phagination nous retrace,
Dans fa nature, la cause grtseti!de les effets ; ceux-ci devenant
cause i3 leur tour, engendreront a leur tour des conséquences, et ainsi
se constitue une chaule qui suit l'ordre logique des faits. C'est ce fil