Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

orthophonistes prenant alors en charge Yacquisition et le perfectionnement
de la parole).
- selon la place respective du frangais 6crit et du français parlé. A
une mnception oraliste intransigeante qui ne fait htemenk Z'apprenfissage
du code &rit qu'à Page habituel et privîlé@e systématiquement
I'acees à la parole s'oppose une attitude plus grapatique
prônant lknseignement précoce de la lecture et plus orientée vers
l'acquisition du système du français que vers sa pratique langaere,
c) pour le bilulguisme
La variété naît ici prhcipalement (mais non exclusivement) de la
conception que l'on se fait du moment d'acquisition des deux codes.
. Les deux systèmes sont proposés conjointement et développés parauèlement
(dans la mesure du possible !),
. La communication gestueae est premi&re et le franqais s'apprend
comme une langue seconde (selon des modalités elles-mêmes tres
variables).
. Le français reste la langue maternelle, la LWx étant proposé ultérieurement
afin de permettre au futur adulte de s'intégrer dans la
communauté des sourds, s'îl le désire.
Ce catalome peut paraître long, îl ne représente cependant
qukne image très shpMiée de la compledté des faits et de la bigarrure
du terrain. Derrière les «grands mots », il ne faudra jamais
perdre de vue cette réalité multifome, ne jamais oublier que LES
ONS POSEES NE PEUVENT SE PERM
IQW OU IMP STES.
1. Le si@ LSF Wngue des Signes Française) sera ici employe, sans préjuger de fa ~lidité de
l'eqression ou de I'empIoi du mot a sipe » dans ce sens particulier, pour désigner ie tangage
gestuel des sourds de notre pays. Cette désignation conventionnelle, consade par
l'usage, êtant familière B tous mux qui se pdmw~nt des probI&mes de la su&it6, nous
l'avons utilisée sytématiquement pour la clart6 de I~er>os&.