Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

deux mots, encore faut-il clairement savoir de quelle rêrissites, de
quels échecs on parle !
Le probl&me peut alors se poser en ces termes : peut-on imaginer
des solutions qui réduisent au maximum (et peut-être totalement)
ces contradictions, qui puissent mener de front tous les objectifs de
l'éducation et concilier les nécessités de l'efficacité pédagogique, le
respect des opinions et les impératifs propres à l'acquisition des
langues ? Ii serait bien aventuré de répondre par l'afhative ; on
peut cependant affirmer que les meilleures réponses seront sans
doute celles
- QUI N'OmUERONT PAS ClTiïX DIVFJRSlTE DES APPROCHES ;
- QUI ESSAIERONT DE CONCIUER LE PLUS GRAND NOMBRE POSSIBLE
D'EMGENCES.
De toute façon, ce sont 1h des pr6occupations qui devront rester
toujours présentes dans I'analyse plus détaill6e qu'il faut maintenant
aborder.
2. La situation actuelle ne saurait en aucune façon se réduire à
une opposition manichéenne du type : français versus LSF2 ; la diversité
des réponses Gducatives évoquées ci-dessus le montre à loisir.
Il n'en demeure pas moins que ce serait se voiler la face devant la
réalité des choses que de refuser de prendre en compte ce problème
fondamental, inévitable, parce que touchant au coeur de l'humain, à
des réôlites qui dépassent largement le problhme de la pédagogie et
même de l'éducation (le choix d'une langue maternelle, la conception
d'une vision du monde et d'une culture, l'intégration à des communautés,
la prise de conscience d'une identité ...).
Cette question centrale, essentielle, demeure bien celle de la
rencontre - pour ne pas dire de l'affrontement - entre deux dis-
2. Le titre « pmblématique bilingue » est une expxession rapide et commode qui renvoie évidemment
non au choix entre le français et le langage gestuel mais au choix entre une éducation
unilingue en français et une éducation bilingue français-LSF.