Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

c) critères idéologiques (sociaux, éthiques, culturels ...)
Le français signé est un sabir ; le terme péjoratif, ii lui seul, disquaaie
l'outil et le stigmatise comme impropre & assurer toute
communication structurante pour l'esprit et susceptible de vdhiculer
une authentique culture.
Comment ne pas hésiter devant les conclusions si divergentes, et
quel type de critère a-t-on le droit de privild@er a h d'accepter ou de
rejeter l'emploi du français signé ?
Une seconde grille, au moins, fonctionne pardblement à la pr&
cédente et vient encore comptiquer la recherche de solutions claires
et cohérentes. Ji s'agit ici d'analyser les problèmes en fonction des
objectifs traditionnellement reconnus à l'éducation. Sans entrer dans
la dixussion de fa validité de ces objectifs, et en les exprimant dans
les termes les plus simples possibles, on peut au moins en déterminer
quatre fondamentaux. L'éducation doit viser :
l'dpanouissement de l'individu ;
la transmission des savoirs ;
- la préparation à la vie professionnelle et au métier ;
-l'insertion dans le monde des adultes et dans la communauté
nationale.
Dans l'ideal, ces objectifs ne devraient jamais être contradictoires
et aucun d'eux ne devrait prévaloir sur les autres : il n'y a pas
d'insertion sociale réussie si le jeune adulte se retrouve sans profession,
il n'y a pas de metier qui ne nécessite de comaissances, il n'y a
pas de savoir qui puisse s'acquérir chez un sujet non désirant.
Cette harmonieuse conjonction des finalitds, dtsjh problématique
dans l'enseignement ordinaire, devient encore plus aléatoire lorsqu'il
s'agit d'tsduquer des enfants sourds. Ici encore, les critères choisis
aboutissent à des conclusions antinomiques : teile solution communicationnelle
visera d'abord l'6panouissement du sujet, que l'on
voudra, selon les formules consacrées,