Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

lence s'établit, pour les moins de vingt ans, entre 0,s et 1'5 pour
mille et l'effectif minhum est de 8 000,
- Le polyhandicap, handicap très grave à expressions multiples
avec restriction extrême de l'autonomie : chez ces enfants (deux pour
mille), la déficience mentale sév&re est générdement associée à un
handicap moteur et, tr&s fréquemment, B un handicap sensoriel.
- Le surhandicap, surcharge progressive d'une déficience (notamment
sensorielle) par des troubles de la personnalitd (troubles
relationnels, troubles d'apprentissage). Le taux global de prévalence
de cette catégorie est au maximum de 5,5 pour mille : il faut noter
que, selon les études épidémiolo~ques, les psychoses caractérisées
sont relativement plus nombreuses chez les enfants aveugles (plus de
de) que chez les enfants sourds (cinq cents ?) alors que les autres
troubles du comportement sont reneontrgs de manière plus fréquente
chez les enfants sourds. Le taux de prévalence s'accroît B
l'adolescence, surtout dans la pkiode récente (échecs de l'intégration
scolaire 1orsqu'eEe n'a pas bénéficié d'un soutien suffisant).
Ajoutons quelques résultats des « analyses de correspondance »
effectuées par les épidémiologistes :
- les enfants sourds ou aveugles psychotiques sont très rarement atteints
d'un troisième handicap ;
- en revanche, les enfants polyhandicapés sont trh fréquemment atteints
de trois handicaps ou plus ;
- les handicaps sensoriejs sont accompagnés (mais de façon identique
a la moyenne globale de la population des enfants handicap&), de
troubles somatiques divers (cardiopathies notamment) ou de maladies
chroniques. Ces atteintes sont généralement d'origine congénitale.
L'étiologie de ces mdtrhandicaps revgt une extrême importance,
notamment pour l'approche éducative : plus le handicap
sensoriel est tardif, plus l'éducation pourra s'appuyer sur les acquis
antérieurs (structuration du langage, connaissance de l'espace...).
2. Etabli à partir des dossies des Gmmisions dépanementales de l'éducation spéciale.
3. Tel qu'il &ultc d'une étude épidémîolo@que effectuée par l'INSERM et te Centre d'étude,
de soins et d'action permanente en faveur des déficients mentaux : GESAP.