Hyperlien - Les Classiques des sciences sociales

eptitrience personnelle d'introduction de la LSF en classe par Pintermbdiake
de vidéo-cassettes, véritabfes traductions en LSF: de textes
frmçais dans lesquefies la prhauté était donnée au sens plutbt qu'à
une traduction trop « Ettérale », Le texte £rangais présent6 ensuite
pemettait de faire des comparaisons entre les deux wstèmes luiguistiques,
&approfondir et de réactuaEser des notions dont le sens était
desornais mieux peGu.
On connaît le r6le hport-ant joue par Bernard Mottez dans la
rcshabatation de la LSF et de la communauté des sourds dont elle est
à la fois le ciment et le Een culturei le plus précieux. Son texte argumente
avec talent l'idée que loin d'enfermer les sourds dans un
ghetto, comme on lpa longtemps proclamé, la langue des signes pouvait
leur permettre d'en sortir, La multipGcation des interprktes dans
différents contextes permet un accès plus large à ce qui se passe dans
le monde des entendants, qui est quand même aussi celui des sourds.
Marie-Françoise Doumenjou et Jacques Laborit sont parmi ces
quelques psychiatres français, ces rares psychiatres de par le monde,
pratiquer la langue des signes et à savoir de ce fait communiquer
avec tous les sourds. Leur evérience les a amenés réaffirmer qu'il
n'y a pas de « personnalité du sourd », qu'il y a autant de personndités
de sourds qu'il y a de personnes sourdes. « Chacune se forgeant,
comme pour tout être humain, dans une histohe famltinfe et une
parent6 dIff6rentes pour chacun B. Us livrent les résultats de leur enquête
sur la situation des sourds en milieu psychiatrique, qui la
rev&le semblable à celle d'autres pays : s'il n'y a pas de psychopathologie
spéciale propre aux sourds, ceux-ci restent plus longtemps hospitalisés,
en raison de Phadéquation de la plupart des institutions, et
en particulier de la non-utilisation de la langue des signes dans la
plupart de ceiia-ci. Ils terminent leur article et ce chapitre par un
plaidoyer pour que la langue des signes ne soit plus refusée à de
nombreux enfants sourds, refus auquel ils imputent les difficuttb
dans Peqression tant orale que gestueiie dPadultes sourds qui les
consultent.
Le deuxième. chapitre est consacré au Langage parlé cornplétG
Eerit par Française Chambon, présidente de SAssociation pour le