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Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des <strong>races</strong> humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 373<br />

dans la formation d'une tribu, les caractères physiques et moraux s'en ressentent. Les<br />

alliages postérieurs ont augmenté cette extrême variabilité de types. En somme, deux<br />

signes, nettement distinctifs, demeurent à toutes ces familles, comme un présent de<br />

leur double origine : plus intelligentes que le nègre et l'homme jaune, elles ont gardé de<br />

l'un l'implacable férocité, de l'autre l'insensibilité glaciale 1 .<br />

J'ai achevé ce qu'il y avait à dire sur les peuples qui figurent dans l'histoire de l'Asie<br />

orientale, il est maintenant à propos de passer à l'examen de leur civilisation. Le plus<br />

haut degré s'en rencontre en Chine. C'est là qu'est, tout à la fois, le point de départ de<br />

leur culture et sa plus originale expression : c'est donc là qu'il convient de l'étudier.<br />

1 Aux témoignages sur lesquels je me suis déjà appuyé, je joins celui de Ritter, confirmé par<br />

Finlayson et sir Stamford Raffles : « Les Malais, suivant le grand géographe allemand, sont de<br />

taille moyenne et plutôt petits. Ils ont une carnation plus claire que les peuples d'au-delà du Gange.<br />

Le tissu de la peau est, chez eux, doux et brillant. Leur disposition à engraisser est remarquable. La<br />

musculature est molle, lâche, quelquefois très volumineuse, généralement sans élasticité. Les<br />

hanches sont très fortes, ce qui leur donne une apparence lourde. Les visages sont larges et plats, les<br />

pommettes saillantes. Les yeux sont espacés et très petits, quelquefois droits, le plus souvent<br />

relevés à l'angle externe. L'occiput est resserré ; les cheveux, épais, grossiers, tendant à se crêper,<br />

sont plantés très bas et restreignent le front. Le trou occipital est souvent très en arrière. Les bras,<br />

très longs, rappellent ceux du singe. » (Ritter, III, p. 1145.) – À ces détails j'en ajouterai encore un<br />

que je dois à l'intéressante observation d'un voyageur : « Lorsque les matelots malais employés sur<br />

les navires européens montent aux cordages, ils se cramponnent non seulement par les mains, mais<br />

encore par les orteils, qu'ils ont très gros et très vigoureux. Un homme de race blanche n'en pourrait<br />

faire autant. »

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