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Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des <strong>races</strong> humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 425<br />

ont acheminées vers les idées utilitaires adoptées avec plus de réserve par la race ariane<br />

et trop méconnues du monde sémitique. Aussi faudra-t-il s'attendre à voir les nations<br />

blanches de plus en plus réalistes, de moins en moins artistes à mesure qu'on les observera<br />

plus avant dans l'ouest. Ce n'est pas, à coup sûr, pour des raisons empruntées à<br />

l'influence climatérique qu'elles seront telles. C'est uniquement parce qu'elles<br />

deviendront à la fois plus mêlées d'éléments jaunes et plus dégagées de principes<br />

mélaniens. Dressons ici, afin de nous en mieux convaincre, une liste de gradation des<br />

résultats que j'indique. Il est néc<strong>essai</strong>re que le lecteur y soit attentif. Les Iraniens, on va<br />

le constater tout à l'heure, furent plus réalistes, plus mâles que les Sémites, lesquels,<br />

l'étant plus que les Chamites, permettent d'établir cette progression :<br />

Noirs,<br />

Chamites,<br />

Sémites,<br />

Iraniens.<br />

On verra ensuite la monarchie de Darius couler au fond de l'élément sémitique et<br />

passer la palme au sang des Grecs, qui, bien que mélangés, étaient cependant, au temps<br />

d'Alexandre, plus libres d'alliages mélaniens.<br />

Bientôt les Grecs, noyés dans l'essence asiatique, seront ethniquement inférieurs<br />

aux Romains, qui pousseront l'empire du monde d'une bonne distance de plus vers<br />

l'ouest, et qui, dans leur fusion faiblement jaune, blanche à un plus haut degré, et enfin<br />

sémitisée dans une progression croissante, auraient pourtant gardé la domination, si des<br />

compétiteurs plus blancs n'avaient encore une fois paru. Voilà pourquoi les Arians<br />

Germains fixèrent décidément la civilisation dans le nord-ouest.<br />

De même que je viens de rappeler ce principe du livre premier, que la position<br />

géographique des nations ne fait nullement leur gloire et ne contribue (j'aurais pu<br />

l'ajouter) que dans une mesure minime à activer leur existence politique, intellectuelle,<br />

commerciale, de même encore pour les pays souverains les questions de climat restent<br />

non avenues, et ainsi que nous avons vu en Chine l'antique suprématie, donnée dans le<br />

premier temps au Yunnan, passer ensuite au Pé-tché-li ; que dans l'Inde les contrées du<br />

nord sont aujourd’hui les plus vivaces, quand, pendant de longs siècles, le sud, au<br />

contraire, l'emporta, ainsi il n'est pas, dans l'occident du monde, de climats qui n'aient<br />

eu leurs jours d'éclat et de puissance. Babylone où il ne pleut jamais, et l'Angleterre où<br />

il pleut toujours ; le Caire où le soleil est torride, Saint-Pétersbourg où le froid est<br />

mortel, voilà les extrêmes : la domination règne ou a régné dans ces différents lieux.<br />

Je pourrais aussi, après ces questions, soulever celle de la fertilité : rien de plus<br />

inutile. La Hollande nous répond assez que le génie d'un peuple vient à bout de tout,<br />

crée de grandes cités dans l'eau, fait une patrie sur pilotis, attire l'or et les hommages de<br />

l'univers dans des marécages improductifs. Venise prouve plus encore : elle dit que,

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