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Jurisques - Catalogue - Prim.net

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mai 2007, Sté France assainissement, n° 05NC00956 ; C.A.A. Lyon, 5 mai 2009, Département de l’Isère, n°<br />

07LY02082) ;<br />

La responsabilité du propriétaire de l’ouvrage public ou du responsable des travaux peut être atténuée voire<br />

écartée lorsque les dommages sont imputables à une faute de la victime ou à un cas de force majeure [voir fiche<br />

53 : Responsabilité pour faute de l’administration].<br />

Sur les liens entre responsabilité pour dommage de travaux publics et responsabilité civile voir : Cass. 1 ère civ.,<br />

17 mars 2010, M. et Mme Y., n° 09-12569.<br />

C. - Responsabilité civile (4709)<br />

Tout propriétaire d’un terrain peut voir sa responsabilité engagée sur le fondement de l’article 1384 alinéa 1 er du<br />

code civil du fait des dommages provoqués par un mouvement du sol dont ce terrain constitue l’origine (par<br />

exemple, une falaise calcaire dont certains rochers se détachent : Cass., 2 ème civ., 14 janv. 2010, M. X., n° 08-<br />

14273).<br />

Doivent être également réparés, sur ce même fondement, les dommages provoqués par un glissement de terrain<br />

consécutif à la mauvaise exécution, par une société de construction, d’un mur de soutènement (Cass., 2 ème civ.,<br />

19 juin 2003, M. X., n° 01-02950 ; Cass., 2 ème civ., 13 sept. 2007, M. X, n° 06-17992). En revanche, n’est pas<br />

engagée la responsabilité civile du maître de l’ouvrage qui avait engagé une opération immobilière sur un site<br />

sans en connaître les contraintes (Cass. 2 ème civ., 28 mai 2003, Sté Sol Etudes géotechniques, n° 01-12057).<br />

Le propriétaire, le maître d’ouvrage ou l’entreprise peut toutefois être dégagée de sa responsabilité civile si<br />

l’évènement dommageable est qualifié par les juges de cas de force majeure. Cependant une telle qualification<br />

est rare [voir fiche 56 : Responsabilité civile délictuelle ou quasi délictuelle]. Par exemple, n’a pas été considéré<br />

comme un cas de force majeure l’effritement d’une falaise calcaire sous l’effet de l’érosion, car ce n’était pas un<br />

événement imprévisible et des travaux pouvaient être réalisés pour prévenir ces chutes (Cass., 17 mars 1993, Cne<br />

de Beaulieu-sur- Mer, n° 91-18731).<br />

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