13.07.2015 Views

TRONCIN Le redoublement

TRONCIN Le redoublement

TRONCIN Le redoublement

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

- 441 -En portant notre regard sur la décroissance de la déviance par comparaison des degrésd’ajustement aux données (- 2 log L) des deux modèles précités, nous constatons quel’apport de ces variables de « niveau 1 » est modeste, cette faible contribution étant due enpartie à la non prise en compte du niveau scolaire en début de grande section dematernelle.tel-00140531, version 1 - 6 Apr 2007L’introduction progressive des variables (disponibles) liées aux classes puis aux écoles(modèles 3 et 4 du tableau 84) enrichit ces premiers résultats sans toutefois en modifier lateneur. De manière globale, les facteurs identifiés sont en adéquation avec ce que noussavons des caractéristiques propres à l’élève liées à la réussite scolaire et prennent uneimportance particulière lorsque nous considérons leur aspect cumulatif. Une des variablesles plus discriminantes est l’âge de l’enfant qui traduit des différences de « maturités »(physiologique, psychologique et intellectuelle) très sensibles entre ces jeunes écoliers : leseul fait d’être né au quatrième trimestre de l’année civile se traduit par une « perte » deplus de six points, ce qui correspond à 40 % d’écart-type de la distribution des scores dedébut CP. En affinant les modalités de cette variable « âge » au regard des mois denaissance, nous constatons que la différence entre un élève né en décembre et un autre néen janvier est égale à environ deux tiers d’écart-type de cette même distribution des scores(9,3 points). D’autres différences significatives sont dues à des variables attachées aucontexte familial, parmi lesquelles le niveau d’études de la mère joue un rôle prépondérantlorsqu’il n’est pas supérieur au CAP-BEP, ainsi qu’à des variables attachées à la scolaritéantérieure (à ce cours préparatoire), parmi lesquelles le temps de scolarisation maternelle(effet positif lorsqu’il est égal ou supérieur à trois ans 1 ).1 Des investigations complémentaires montrent (de manière classique) que cet effet est différencié, et ce àdeux niveaux : d’une part, ce sont les élèves des catégories sociales « défavorisées » qui tirent le plus profitde cette scolarisation précoce ; d’autre part, ce sont dans les domaines de la langue et de l’espace-temps quece bénéfice est le plus marqué.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!