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LIVRE IL— DELIMITATION ET DIVISION. 121
tionalité,
autre que celui de Khalfouni. Cette dissem
blance politique nous paraît assez importante , au point
de vue de notre domination,
analogies de détail.
pour effacer toutes les
En résumé, nous admettons comme frontière de la
Kabilie à l'Ouest, la limite des trois k'âïdats des Isser,
de Khechna et des Beni-Dja'ad, où se terminait l'ancien
réseau administratif organisé régulièrement et gou
verné directement par nos prédécesseurs.
LIMITE DU SUD.
Au delà du k'âïdat turc des Beni-Dja'ad , les popula
tions qui composent la bordure extérieure de la Kabilie
changent de physionomie, de caractère et de régime.
A l'autorité des k'âïds succède celle des grands cheikhs;
au gouvernement direct , le gouvernement par déléga
tion; au pouvoir administratif, le pouvoir féodal; le
premier issu de la conquête, le second greffé sur elle ;
le premier lié organiquement à l'autorité centrale, éprou
vant les mêmes vicissitudes, vivant de la même vie,
mourant de la même mort; le second rattaché éventuel
lement à la domination étrangère,
puisant une vie qui
lui est propre dans des11 droits antérieurs dont il ne lui
demande que la sanction.
Tels sont les deux cheïkhats héréditaires des Oulâd-
Bellîl et des Oulâd-Mokrân , dont les sièges étaient éta
blis l'un à Hamza,
vers les sources de l'affluent occi
dental de l'Ouad-Akbou (rivière de Bougie), l'autre à
Bordj-Medjâna , vers les sources de l'affluent oriental.