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LIVRE III. —DESCRIPTION.
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de TAguerioun, se déploie, en forme de large éventail,
la série des plateaux arrosés par les nombreux affluents
de l'Ouad-Akbou. Ce sont d'abord les plaines des Beni-
'Adjâb, des Oulâd-'
Abd-Allah , des Ouiâd-T'eïr, traver
sées par TOuad-bou-Sellam, qui va se jeter dan&TOuad-
Ilmaïn, et de là dans TOiiad-Akbou. Vient ensuite le
vaste plateau de la Medjâna, traversé par une foule de
cours d'eau,
qui tous vont se réunir soit clans l'Ouad-
Ilmaïn, soit dans le ruisseau du Bîbân, directement tri
butaire de TAkbou. Dans la région la plus occidentale de
ce bassin , nous trouvons encore la plaine de Hamza, tra
versée par l'affluent occidental du même fleuve.
Si Ton passe de l'autre côté de la limite, l'aspect du
pays change tout à coup. En quittant les plaines des
Beni-'Adjâb et des Oulâd-'
Abd-Allah, TOuad-bou-Sellam
s'enfonce aussitôt dans les montagnes des Beni-Djemâti
et des Béni Bràhim.
Au sortir des plaines de la Medjâna , TOuad-Hmaïn
pénètre dans les vallons encaissés de Zammôra , des Beni-
la'la, et de Tafreg; le ruisseau du Bibân traverse la
gorge des Portes de Fer.
Enfin, au débouché du plateau de Hamza, la rivière
qui l'arrose s'enfonce dans la vallée étroite comprise
entre fa muraille du Jurjura méridional et les pentes
septentrionales de l'Ouennour'a.
Ainsi, à travers les variétés de détail que présente
le contour occidental de la Kabilie , apparaît une pro
priété générale qui lui assigne son véritable caractère
géographique. On voit que cette ligne tracée sur la rive