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174 ÉTUDES SUR LA KABILIE.
la ligne de faîte saute sur le sommet de la montagne
habitée par la tribu de Guifsar et, de là, sur le Takin-
toucht « la tranche,
montagne aiguë qui sépare le ter
ritoire des Beni-Oudjehân de celui des Beni-Slîmân. De
là, elle se dirige vers l'Ouest,
en suivant les crêtes des
Guifsar, des Beni-Mouah'li et des Beni-Khiar et elle
atteint enfin le Djebel-Nagmous, le Nagmus de la géo
graphie ancienne,
toire bas et ondulé des Beni-Aïdel,
au delà duquel commence le terri
patrie de l'olivier.
Ces diverses cimes se montrent encore couronnées
de bois. Sur les montagnes des Guifsar existent des fo
rêts de chênes. Chez les Beni-Oudjehân, une autre fo
rêt de chênes couvre les pentes du Takintoucht. Près
du village de Beni-Oudjân, chez les Guifsar, une forêt
de frênes; dans les montagnes des Beni-Mouah'li, une
forêt de chênes, particulièrement à Ibellout'en (les
chênes)
La ligne dé faîte que nous avons laissée sur la cime
et à Kountidja.
du Takintoucht, chez les Beni-Oudjehân, passe, de là,
chez les Beni-Slîmân. Elle atteint le large et haut pla
teau du Bou-Andâs situé à l'extrémité orientale de la
chaîne du Kendirou , où elle se relie à la ligne de faîte
septentrionale.
De là, elle se prolonge par la montagne de Djer-
mouna et les hauteurs de Bou-Lezzazenjusqu'à quelques
kilomètres du littoral, dessinant, dans cette partie de son
trajet, la vallée de TOuad-Aguerioun, limite orientale
de la Kabilie.
Dans la région comprise entre TOuad-Amacim et la