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— LIVRE III. DESCRIPTION. 209
Cette tenture de jardins se prolonge jusque chez les
Beni-Tôur,
où le labourage reprend le dessus.
La mer, qui est la ligne de fond septentrionale, con
duit notre voyageur à l'embouchure de TOuad-Nessa,
Il suit de nouveau, en le remontant , le cours de cette
rivière. - ;
Dans cette dernière partie de sa course, il voit se
dérouler devant lui, vers les limites de son horizon, à
l'Ouest et au Sud, les contre-pentes des hauteurs qu'il
voyait à sa gauche en remontant Tisser;
A l'Est et au Sud, les contre-pentes des montagnes
qu'il voyait à sa gauche en descendant TAkbOu ;
Au Nord, les contre-pentes des montagnes qu'ilvojait
à sa, gauche en côtoyant lé rivage.
En partant de l'embouchure du fleuve, il laisse der
rière lui le village de Tak'dâmet et la métairie de Ber-
Rezouân;
alors"
se succèdent sur sa route une série de
bourgades qui bordent les deux rives du fleuve. De ma
gnifiques vergers ombragent la rive gauche , tandis que
la rive droite abonde surtout en terres de labour. Dans
les jardins de la rive gauche, il constate la présence
de l'olivier,
Tisser.
qui manque à la branche inférieure de
Arrivé au coude de la Nessa , il incline de l'Ouest à
l'Est sa route qui, depuis l'embouchure,
du Nord au Sud.
se dirigeait
Il laisse sur sa droite les montagnes des Flîcet-Mellîl
et le confluent de TOuad-bou-Gdoura, dont le cours
leur sert de limite. Il passe ensuite devant celles des