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LIVRE III. —DESCRIPTION. 195
rivière laissent, en s'agrandissant ,
au labourage et au parcours.
une plus large place
Çà et là, les abords du talweg se montrent parsemés
de bouquets de lentisques.
Chez les Mezzaïa, l'olivier ne joue plus qu'un rôle
secondaire ; le figuier et la vigne absorbent presque la
totalité de Tespace montueux qu'ils habitent.
Nous voici arrivés à l'embouchure de TOuad-Akbou
et à l'extrémité de la ligne de fond qu'il détermine. Nous
y avons retrouvé, dans l'aspect de la végétation, les
mêmes nuances que nous avons reconnues dans le cours
de TJsser : les plateaux supérieurs, livrés au labourage
et au parcours , ainsi que les plaines inférieures ; la ré
gion moyenne couverte de fruits.
La culture en grand de l'olivier commence aux Beni-
Mans'our. Cette culture atteint son maximum de déve
loppement à Akbou ; elle décroît à partir de TOuad-
Amacin.
LIGNE DE FOND SEPTENTRIONALE, LA MER.
Le cours de TOuad-Akbou nous a conduit à la mer,
qui est la ligne de fond septentrionale. Elle s'étend à
l'Est et à l'Ouest de l'embouchure de cette rivière.
Ici les accidents de végétation ne dépendent plus de
la pente générale , puisque la ligne de fond conserve,
d'une extrémité- à l'autre, le même niveau,
mais des
différences de forme, d'inclinaison et de hauteur des
terres qui la bordent.