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438*. ETUDES SUR LA KABILIE.
de l'Ilmaïn , de l'Amacin et: de l'Akbou , trouve indiffé
rentes celles de l'Ak'fâdou, de l'Afroun et du Tam
gout.
Ces dernières possèdent cependant un élément de
richesses dans le bois brut de leurs forêts. S'il demeure
stérile pour elles , c'est qu'elles en ignorent le prix , et
qu'après la consommation extrêmement restreinte des
tourneurs elles n'y voient plus qu'une moisson de
glands. Peut-être, pour leur faire comprendre le prix
de ces richesses naturelles , faudrait-il en échange leur
offrir du blé,
seule monnaie dont elles connaissent la
valeur. Mais assurément l'échange serait plus facile et
plus avantageux en faisant apporter les bois sur un
point convenu du littoral , par les Kabiles eux-mêmes ,
qu'en allant les chercher, la hache à la main, dans leurs
montagnes.
COMPARAISON AVEC LES ITINERAIRES ROMAINS.
La route qui vient d'être étudiée se confond , sur
une grande partie de son développement,
avec celle
qui , par l'intérieur des terres , conduit de Dellis à Bou
gie. Elles se rejoignent à Bordj-Sebaou. Cette coïnci
dence permet de les comparer avec les itinéraires an
ciens.
En effet, il existait autrefois deux communications
intérieures entre Rusuccurum (Dellis) et Saldse (Bou
gie)-
La première est fournie par l'itinéraire d'Antonin et
se décompose ainsi :