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206 ETUDES SUR LA KABILIE.
sommaire Tensemble des détails que cette analyse ren
ferme, et pour montrer le lien commun qui les unit,
supposons qu'un voyageur parte de l'embouchure de
TOuad-Isser et remonte le cours de ce fleuve : il tra
versera d'abord une région plane , bordée de villages
parsemés de bouquets de vignes, de figuiers efde cac
tus ; de distance en distance , il trouvera l'oranger, le
grenadier et le pêcher; il verra çà et là des trembles,
des palmiers et des oliviers sauvages dégager leur tête
des touffes basses de lauriers-roses et "de lentisques.
Vers l'extrémité de la plaine , il rencontrera deux
affluents venant de la rive. droite, TOuad-Chender et
TOuad-Our'anim .
En arrivant au pied des montagnes , il verra la vé
gétation changer d'aspect. Les deux rives du fleuve et
les pentes des berges se couvriront de forêts d'oliviers,
de. figuiers, de vignes et d'arbres à fruit de toute es
pèce.
Puis, en atteignant le bas des plateaux,
toute cette
végétation disparaîtra peu à peu; aux vallées étroites
et boisées succéderont les plaines larges et nues; au
régime du jardinage succédera celui du labourage et
du parcours.
II atteindra ainsi la source de TOuad-el-Mrîdj , l'un
des affluents de Tisser.
Là il franchira le col du Khemis , large de i 5o mètres,
et il se trouvera à la source, de TOuad-el-Rouira , af
fluent de TAkbou.
En descendant le cours de celte rivière, il retrouvera