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LIVRE III. —DESCRIPTION. 197
Mezzaïa. Quelques champs cultivés en céréales, quel
ques rares oliviers ,
quelques berceaux de vignes et
un grand nombre de figuiers , couvrent la surface du
sol.
A l'extrémité de leur territoire,
une métairie appar
tenant déjà aux Beni-'Amrân occupe l'embouchure de
TOuad-Sâket, voisin de la petite baie de Djeribia ; elle
est contiguë à une forêt de chênes. Le reste dû rivage,
habité par les Bem -'Amrân , produit des figuiers, des
vignes , quelques oliviers de loin en loin ; territoire
pauvre , espèce de Savoie rugueuse et ingrate , qui con
damne ses habitants à l'émigration.
Le port de Bou-Daoud marque la limite des Beni-
'Amrân.
Au delà commence le long rideau de falaises dé
sertes et incultes qui borde les deux faces du cap Sigli ,
et qui se prolonge, depuis l'embouchure de TOuad-
Dehes, où est le port des Beni-'Amrân, jusqu'à l'em
bouchure de TOuad-Mzâla, où est celui des Beni-Ksîla.
Le principal village de cette tribu,
appelé Timri-el-
Ma'sra, situé auprès de la mer, produit des céréales et
des oliviers. Mais ce régime de végétation ne dure pas
longtemps. Depuis la bourgade de Tiguert-'Ammar jus
qu'à TOitad-Sidi-Ah'med-ben-loucef , règne une longue
forêt de chênes inhabitée , qui descend presque jusqu'au
rivage.
L'Ouad-Mzâla et TOuad-Sidi-Ah'med-ben-Ioucef sont
les deux principaux cours d'eau qui desservent la ligne
de fond septentrionale et aboutissent directement à la